Si la valeur des deux monnaies (or et argent) atteint le seuil requis, il faut en verser le quart du dixième ( Numéro de la partie: 14, Numéro de la page: 82) Si les deux monnaies (l'or et l'argent) atteignent le "Nisâb" (montant minimal pour lequel, s'il est dépassé, les biens deviennent imposables), on doit en acquitter le quart du dixième (1/40) Question : Je possède de l'argent consistant en une série de bijoux pour la nuque, les deux mains, la tête et la ceinture, et j'ai demandé, à plusieurs reprises, à mon époux de les vendre et d'en acquitter l'aumône légale "Zakât", mais il dit :
Ces bijoux n'ont pas atteint le "Nisâb".
Je possède ces bijoux depuis presque vingt-trois ans, sans en avoir versé l'aumône légale "Zakât", que dois-je faire ? Réponse : S'ils n'ont pas atteint le "
Nisâb", ils sont, donc, exemptés d'aumône légale "
Zakât", sachant que le "
Nisâb" de l'argent est de cent-quarante "
Mithqâl", évalué à cinquante-six riyals argent, ainsi, si les bijoux ont atteint cette valeur, ils sont soumis à l'aumône légale "
Zakât",
selon l'avis le plus juste des savants, chaque fois qu'il s'écoule une année, le montant de l'aumône légale "
Zakât" est du quart du dixième (1/40), c'est-à-dire de deux riyals et demi pour chaque centaine, et de vingt-cinq pour chaque mille.
Quant au "
Nisâb" de l'or, il est de vingt "
Mithqâl", étant l'équivalent de onze livres saoudiennes et demi, et de quatre-vingt-douze grammes, ainsi, si les bijoux en or atteignent cette valeur ou plus et qu'il s'écoule une année, il faut en verser l'aumône légale "
Zakât", selon l'avis le plus juste des savants, et c'est le quart du dixième,
( Numéro de la partie: 14, Numéro de la page: 83) c'est-à-dire deux livres et demi par centaine, ou la même valeur en monnaie de papier, ou en argent, et de la même façon pour ce qui est d'une valeur supérieure à cela, d'après la parole du Prophète
:
"Il n'y a pas de personne possédant de l'or ou de l'argent qui ne s'acquitte pas de leur aumône légale "Zakât", sans que, le Jour du Jugement, ne lui soit préparé des plaques de métal en feu par lesquelles il aura le front, le flanc, et le dos brûlés. A chaque fois que ces plaques se refroidiront elles lui seront appliquées de nouveau. Ce châtiment durera l'équivalent d'une journée de cinquante mille ans, jusqu'à ce que le jugement soit rendu et qu'il voit le chemin qu'il doit emprunter : celui qui mène au Paradis, ou celui qui mène en Enfer. . . "
Le Hadith rapporté par Mouslim dans son Sahîh.
Et il est authentiquement rapporté dans le Hadith de `Abd-Allah Ibn 'Amr Ibn Al-`Ass que le Prophète
Il dit à une femme qui entra auprès de lui
et dont la fille avait dans sa main deux bracelets en or :
"As-tu acquitté leur aumône légale "Zakât" ?
" Elle répondit : "Non."
Il lui dit alors : "Te ferait-il plaisir qu'Allah te pare, par leur cause, de deux bracelets de feu ?"
Elle les jeta aussitôt à terre et dit : "Ils sont à Allah et à son Messager."Rapporté par 'Abou Dâwoud et An-Nassâ'î avec une chaine de transmission authentique. Les Hadiths allant dans le même sens étant nombreux.
Et Allah est garant de la réussite. Les Fatwas d'Ibn Bâz Quatorzième volume > Le Livre de la Zakâ > La Zakâ des deux monnaies (or et argent) >
Si la valeur des deux monnaies (or et argent) atteint le seuil requis, il faut en verser le quart du dixième