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| Les questions sur lesquelles il y'a divergence sont régies par leurs preuves ( Numéro de la partie: 14, Numéro de la page: 93) Question :Certains juristes empêchent l'obligation de l'aumône légale "Zakât" des bijoux destinés à l'usage en présentant comme argument que cela n'a pas été très répandu parmi les compagnons et ceux qui les suivirent, alors qu'il n'y a pratiquement aucune maison dans laquelle il n'y en a pas, elle est ainsi, de part son obligation généralisée, et de part la détermination des "Nisâb" (montant minimal pour lequel, s'il est dépassé, les biens deviennent imposables), comme la prière par rapport à son obligation, et à la détermination de ses horaires, etc...
Et, en dépit de tout cela, il a été authentiquement rapporté de certains compagnons la non obligation, dont :
A'îcha (Qu'Allah Soit satisfait d'elle) , Ibn `Omar (Qu'Allah soit satisfait des deux), et d'autres.
Comment peut-on, donc, répondre à cela ? Réponse : Cette question, comme d'autres, fait partie des questions sur lesquelles il y a divergence régies par leurs preuves, ainsi, quand on trouve la preuve mettant fin à la divergence, on se doit de la suivre ; selon la parole d'Allah (Glorifié soit-Il): Les femmes( An-Nisâ’ )' 4: Verset 59
"Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement)." ainsi que Sa parole (Tout-Puissant): ( Numéro de la partie: 14, Numéro de la page: 94) La consultation(Ach-Choûrâ) 42: Verset 10
"Sur toutes vos divergences, le jugement appartient à Allah." Ainsi, celui qui a pris connaissance de la vérité, n'est pas gêné par celui qui le contredit parmi les savants. De plus, il a été établi dans la jurisprudence islamique, que quiconque, parmi les savants habilités à le faire, aura fait un effort de réflexion, et aura vu juste, aura deux récompenses, et celui qui se sera trompé, sera récompensé en fonction de son effort, et aura manqué la récompense de ne pas avoir vu juste. Le Hadith au sujet du juge qui prononce un jugement après avoir fait un effort de réflexion a été authentiquement rapporté du Prophète et le statut du reste des savants en jurisprudence islamique en est le même. Les savants parmi les compagnons, et ceux qui vinrent par la suite, ont divergé sur cette question, comme l'ensemble des autres questions sur lesquelles il y'a divergence, ainsi, il est obligatoire aux gens de science de s'efforcer de connaître la vérité avec ses preuves. Ainsi, celui qui en a pris connaissance, n'est pas gêné par celui qui le contredit, et chaque savant se doit de penser du bien de son frère, même s'il va à l'encontre de lui, tant qu'il n'apparaît pas que l'opposant se déroge à la vérité volontairement. Et Allah est le garant de la réussite. Les Fatwas d'Ibn Bâz Quatorzième volume > Le Livre de la Zakâ > La Zakâ des deux monnaies (or et argent) > Les questions controversées qui s'appuient sur des preuves |
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