Il est rapporté dans le hadith d’Ibn Omar :« Celui qui porte un vêtement de chouhra (qui le distingue des autres) dans cette vie, Allah lui fera porter le vêtement de l’humiliation au jour de la résurrection. »
Le vêtement de chouhra est
tout vêtement qui attire le regard des gens vers toi de manière blâmable. Mais cela
ne s’applique pas pour la vérité qui est devenue étrange à
cause de l’affluence des gens du faux.
Par exemple, il n’est
pas juste de dire que le voile de la femme qui le porte au milieu d’une société dénudée est
un vêtement de chouhra.
Pourquoi ? Car le voile est
une obligation. Et le fait que
la société soit pervertie ne veut pas dire que le musulman doit
se pervertir avec eux.
Mais il est possible de dire que
cet endroit ne convient pas à la femme voilée au milieu de ces femmes
dénudées.
Elle doit donc
chercher une société qui lui convient.
C’est ainsi qu’elle doit
être conseillée.
On ne doit
pas lui conseiller de rester dans cette société et
d’enlever son voile.
On doit plutôt lui dire de faire
tout son possible pour sortir de cette société qui
ne lui convient pas.
Et cela s’applique également pour
les vêtements qui représentent l’Islam et en sont l’emblème, s’ils sont combattus dans certaines sociétés et considérés comme des vêtements de chouhra.
Et si quelqu’un dit :« Si un mal lui arrive à cause de cela, lui est-il permis de ne pas le porter pour repousser ce mal ? »La réponse est
oui, mais à condition que cela soit
une certitude. S’il a la certitude que ce mal va se concrétiser, alors il allège cela afin
de repousser ce mal.
Par exemple, dans certains pays,
ils interdisent de se voiler le visage. Dans ce cas, à partir du moment où la femme ou ses tuteurs et son mari voient que
se couvrir le visage est une obligation, il ne leur est
pas permis de découvrir le visage à cause de cette loi.
Nous leur disons donc : quittez ce pays, il est obligatoire pour vous d’immigrer vers un pays musulman.S’ils disent : « nous ne pouvons pas ». Dans ce cas, diminuez le mal, allez dans un pays où le mal est moindre, allez par exemple dans un pays où il n’y a pas cette loi.S’ils disent : « D’accord, nous allons le faire, mais que doit-on faire pour l’instant jusqu’à ce que nous puissions partir ? »La réponse est : diminuez-le mal. Et ce, par exemple, en vous éloignant des endroits où ils appliquent cette loi avec fermeté.Il y a des villes où ils appliquent cette loi
avec fermeté et d’autres villes où ils sont
moins fermes. Ceci est une manière
de diminuer le mal.Il y a également des endroits où
ils appliquent cette loi avec fermeté et d’autres où
ils sont moins fermes, donc, afin de
diminuer le mal, il ne faut
pas aller dans les endroits où
ils appliquent cette loi avec fermeté mais seulement dans les endroits où ils
ne l’appliquent pas avec fermeté.Et si quelqu’un dit : « Il est possible que la femme ait besoin de se rendre dans les endroits où cette loi est appliquée avec fermeté. »Nous répondons également dans ce cas : diminue le mal, limite les sorties. Et si tu es contrainte de sortir, fais ce qui amoindrit le mal, en portant par exemple un masque chirurgical. Et certaines femmes l’ont fait et, louange à Allah, cela a été pour elles une issue. Elle porte un masque chirurgical en essayant de le remonter vers le haut et de le descendre vers le bas au maximum.Mais elle
ne doit pas rester toute sa vie avec
un masque chirurgical !
Non ! Elle doit faire
tout son possible pour sortir de ce pays vers un autre pays.
Si elle peut aller dans un pays musulman, alors ceci
est obligatoire. Mais si elle ne peut pas, alors elle doit
au moins diminuer le mal en allant dans un pays qui
ne lui imposera pas ces restrictions. C’est ainsi qu’il faut
diminuer le mal, petit à petit, afin de repousser
tout préjudice.Extrait d’un cours de
Cheikh Abdullah Al Adani à
Dar Al Hadith de ShihrTraduit et publié par