... SUITEDeuxième preuve :(و قل للمؤمنات يغضضن من أبصارهن و يحفظن فروجهن و لا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها. و ليضربن بخمرهن على جيوبهن . و لا يبدين زينتهن إلا لبعولتهن أو آباءهن أو آباء بعولتهن أو أبناءهن أو أبناء بعولتهن أو إخوانهن أو بني إخوانهن أو بني أخواتهن أو نساءهن أو ما ملكت أيمانهن أو التابعين غير أولي الإربة من الرجال أو الطفل الذين لم يظهروا على عورات النساء. ولا يضربن بأرجلهن ليعلم ما يخفين من زينتهن)
Allah dit : (Et dit aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile (Khimar) sur leur poitrine; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leur mari, ou à leur père, ou au père de leur mari, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu’elles possèdent, ou aux domestiques mâles qui n’ont pas d’envie pour les femmes, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures) [An-Nour : 24 : 31]
Allah
dans ce verset s’adresse au prophète
, lui ordonnant de dire aux femmes croyantes :
De baisser leur regards.
De garder leur chasteté.[17]
De ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît.
De rabattre leurs voiles (خمار) (Khoumour pluriel de Khimar) sur leur poitrine.
De ne montrer leurs atours qu’aux gens mentionnés.[18]
De ne pas frapper de leurs pieds de façon à faire savoir ce qui est caché de leurs parures.
Ibn Kathir dit :(Le Khimaar correspond au voile que la femme porte pour couvrir sa tête et c’est ce que les gens appellent al-Maqaani’, et
Sa’iid Ibn Joubaïr dit :(Et qu’elles rabattent), signifie :
-qu’elles ajustent fermement.
(Leur Khimaar sur leur poitrine) signifie :
-sur leur cou et leur poitrine de façon à ce que rien ne soit visible.
Et Al-Boukhari a rapporté selon ‘A’ishah (la femme préférée du prophète ), qu’elle a dit : «Qu’Allah remplisse les femmes des Ansaars[19] de miséricorde, car lorsqu’Allah a révélé ce verset, elles déchirèrent leurs couvertures pour se couvrir». […]
et selon Sâfiyyah Bint Shaibah qu’elle dit : «Nous étions chez ‘A’ishah et les femmes mentionnèrent les mérites des femmes de Qouraïsh, alors ‘A’ishah dit : «Certes, les femmes de Qouraïsh ont bien des mérites, par contre je jure par Allah, que je n’ai jamais vu de meilleures femmes, et plus sincères envers le Livre d’Allah, ni plus croyantes en la révélation, que les femmes des Ansaars. Le verset de la Sourah An-Nour fut révélé, et leur maris rentrèrent chacun chez eux pour leur réciter ce qu’Allah avait révélé, chaque homme récite à sa femme, à sa fille, à sa sœur et à tous ses proches, ce que cette Sourah contient, et elles se précipitent, toutes sans exception, vers leurs couvertures pour se couvrir avec, en toute sincérité et avec foi en ce qu’Allah avait révélé dans Son Livre. Les femmes sortirent le lendemain matin suivant pour prier derrière le prophète , la tête couverte, comme si elles avaient des corbeaux sur la tête».)[20]
Le Sheikh ‘Abdul-‘Aziz Bin Baaz dit :Ibn Mas’oud a dit : «Et
(sauf ce qui en paraît) signifie :
-ce qui paraît des vêtements, car cela est pardonné».
Ce qu’il veut dire par «les vêtements», ce sont les vêtements qui n’exhibent pas les atours et qui ne sont pas causes de tentations.
Par contre, ce qui est rapporté selon Ibn ‘Abbas, qu’il a interprété
(sauf ce qui en paraît) comme étant le visage et les mains; nous devons le prendre comme étant avant l’obligation du Hijab.
Car après cela, Allah a ordonné de couvrir tout le corps comme cela a été expliqué dans les nobles versets de la sourah Al-Ahzab, et ce que ‘Ali ibn Talhah rapporte, prouve que c’est ce que voulait dire Ibn ‘Abbas,
il dit : «Allah a ordonné aux femmes croyantes, lorsqu’elles sortent de leur maison pour une nécessité quelconque, de couvrir leur visage à partir du dessus de leur tête avec leur Jilbaab et de ne laisser qu’un seul oeil paraître.».
Et
Sheikh Al-Islam, Ibn Taimiyyah, ainsi que d’autres parmi les savants et les vérificateurs, ont expliqué cela.
Et c’est la vérité sur laquelle il n’y a pas le moindre doute.
En ce qui concerne ce qu’Abou Daoud a rapporté dans son recueil de Hadith, que ‘A’ishah a dit que Asma Bint Abi Bakr (sa sœur) est entrée chez elle, portant des vêtements légers, alors le messager d’Allah
détourna sa tête et dit:
«Ô Asma! Lorsqu’une fille atteint l’âge de puberté, Il n’est pas permis qu’on voit de son corps, exepté ceci et ceci» et il pointa son visage et ses mains.
Ce Hadith n’est pas authentique (Da’iif) dans sa chaîne de narrateur et il ne peut pas être attribué au prophète .
Car il est rapporté par Khalid Ibn Douraik selon ‘A’ishah, et il n’a jamais entendu de Hadith d’elle directement.
Donc, le Hadith est interrompu (Mounqati’) et c’est pourquoi Abou Daoud, après l’avoir rapporté a dit :
«Ce Hadith est Moursal, parce que Khalid n’a jamais rencontré ‘A’ishah et parce qu’un des narrateurs est Sa’d Ibn Bashir et il est faible (Da’iif) et ce qu’il rapporte ne peut pas être utilisé comme preuve». Il y a un troisième problème dans le Hadith; c’est que Qataadah rapporte le Hadith «selon» (‘an) Khaalid Ibn Douraik, et il est Moudallis[21].)[22]
Ibn Kathir dit à propos de :(Et qu’elles ne frappent pas leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures) :
(Avant l’Islam, lorsque la femme marchait dans la rue et qu’elle portait à son pied un bracelet qui ne faisait pas de bruit, elle frappait le sol avec son pied pour que les hommes puissent entendre son tintement.
Alors Allah
a interdit aux croyantes de faire pareil.
La même chose est applicable si ses parures et ses atours sont couverts et qu’elle bouge d’une manière à faire paraître ce qui est caché, cela rentre aussi dans l’interdiction. )
Puis il mentionne ensuite l’interdiction pour la femme de sortir de chez elle parfumée, en citant les preuves de cela, puis il dit :
(Cela comprend également l’interdiction pour la femme de marcher au milieu du chemin, pour ce que cela comporte d’exhibition (Tabarrouj). )[23]
Troisième preuve :Allah dit :(و القواعد من النساء اللاتي لا يرجون نكاحاً فليس عليهن جناح أن يضعن ثيابهن غير متبرجات بزينة و أن يستعففن خير لهن و الله سميع عليم )
(Et quant aux femmes qui n’espèrent plus le mariage, nul reproche à elles d’enlever leurs vêtements de (sortie) (le Jilbaab), sans cependant exhiber leurs atours et si elles cherchent la chasteté c’est mieux pour elles. Allah a connaissance de toutes choses) [An-Nour : 24 : 60]
Le Sheikh Ibn Jariir At-Tabari a dit :Le Très-Haut a dit : (Les femmes qui ne peuvent plus avoir d’enfants, à cause de leur âge avancé, qui n’ont plus de menstruations et qui n’enfantent plus; (Qui n’espèrent plus le mariage) ;
C’est à dire : -Celles qui ont désespéré de se trouver un époux et qui ne pensent plus aux hommes.
(Nul reproche à elles d’enlever leurs vêtements de (sortie)) ;
C’est à dire : leur Jilbaab : -qui est le Qinaa’ (une grande couverture), qui est portée sur le Khimaar.
-Et le Ridaa’a qui est porté par-dessus les vêtements.
Et il n’y a pas de blâme pour elles de ne pas porter cela devant les proches «Mahaarim»[24] ou devant les étrangers qui ne font pas partie des proches, sans toutefois exhiber leurs atours.
Et concernant ce que nous avons mentionné les savants de l’explication du Qor’an ont dit d’après Ibn ‘Abbas :
(Et quant aux femmes qui n’espèrent plus le mariage (atteintes par la ménopause)) c’est la femme qui n’a pas de reproche à s’asseoir dans sa maison avec une robe et un Khimar, et elle enlève le Jilbaab tant qu’elle n’exhibe pas ce qu’Allah
déteste.
Et c’est ce qu’Il dit :(Nul reproche à elles d’enlever leurs vêtements de (sortie), sans cependant exhiber leurs atours)
Puis Il dit : (Et si elles cherchent la piété c’est mieux pour elles).
‘Oubaid a dit :«J’ai entendu Ad-Dâhhaak dire à propos de
(d’enlever leurs vêtements de sortie):
cela signifie :le Jilbaab : qui est le Qinaa’ et ça concerne la femme âgée qui ne peut plus enfanter.
Le fait de ne pas porter le Jilbaab par dessus le Khimaar ne lui nuit pas, cependant, toute autre femme musulmane libre (c’est à dire, qui n’est pas esclave), est obligée de porter son Jilbaab par dessus le Khimar lorsqu’elle atteint la puberté.
Et Allah dit dans Sourah Al-Ahzaab :(De ramener sur elles leur grand voile (Jilbaab) elles seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées.)[33 :59]).
Puis il rapporte selon Moujahid, avec sa chaîne de narrateurs qu’il a dit :
((Leurs vêtements de (sortie)) «c’est : le Jilbaab».
Et Ibn Zaid a dit : «c’est enlever le Khimar»,
et Ibn Mas’oud a dit : «C’est le Jilbaab ou le Ridaa’a ou le Milhafah[25]» (une couverture portée par dessus les vêtements)).
Jusqu'à ce qu’il dise : ((Et si elles cherchent la chasteté, c’est mieux pour elles) cela signifie :
-que si elles sont chastes et pudiques et qu’elles sont timides d’enlever leur Jilbaab et leurs Rida’a ; le porter est mieux pour elles que de l’enlever.
Les savants du Tafsiir ont rapporté ce que nous avons dit.)
Puis il cite selon
Moujaahid avec la chaîne de narrateurs,
disant :(«Qu’elles portent le Jilbaab.»
Et selon Ash-Sha’bi qu’il dit : «Laisser tomber cela»,
c’est à dire, qu’elles laissent tomber la permission d’enlever le Jilbaab.)[26]
Lorsqu’on lit l’explication de ces savants, on constate que ce qui se passe aujourd’hui est tout à fait le contraire de ce que le verset ordonne.
La plupart du temps, ce sont les femmes âgées qui se voilent, alors que les jeunes femmes se découvrent et exposent leurs atours aux hommes.
Mais s’il est mieux pour les femmes d’âge avancé de chercher la chasteté en portant le Jilbaab, cela est encore plus important pour la femme qui est jeune et attirante, car elle est une source de tentation plus grande pour les hommes de tout âge.
Son péché, en ne couvrant pas son corps et en exhibant ses charmes et ses atours est beaucoup plus grave que celui de la vieille femme, qui, en général, n’est pas convoitée par les hommes.
La femme âgée n’a la permission de découvrir que son visage et ses mains en enlevant le Jilbaab, alors que dire de la jeune femme, qui en plus de montrer son visage et ses mains, montre ses cheveux, son cou, sa poitrine, ses cuisses et ses jambes, ses bras etc.
Ibn Kathiir dit :(Ibn ‘Abbas a dit que :
«Le verset
(Et dit aux croyantes de baisser leur regard…) [Al-Ahzaab : 24 : 31],
fut abrogé par celui-là (le verset de la troisième preuve) et la seule exception est les vielles femmes qui n’ont plus leurs règles et qui n’espèrent plus de se marier.
Ibn Mas’oud dit :«(Nul reproche à elles d’enlever leurs vêtements de (sortie)) signifie :
Le Jilbaab ou le Ridaa’a». La même chose a été dite par Ibn Abbas, Ibn ‘Omar, Moujaahid, Sa’iid Ibn Jubair, Abi Sha’thah, Ibraahiim An-Nakha’i, Al-Hasan, Qataadah, Az-Zouhri, Al-Awzaa’i[27] et d’autres.)[28]
Le Sheikh Ibn Baaz dit au sujet de ce verset :(Allah
nous informe dans ce verset que les femmes âgées qui n’espèrent plus le mariage n’ont aucun reproche à enlever les vêtements qui couvrent leur visage et leurs mains, pourvu qu’elles n’exhibent pas leurs atours.
À partir de cela, on peut comprendre que celle qui exhibe ses atours n’a pas le droit d’enlever ses vêtements de sortie et qu’il y a un reproche contre elle si elle le fait, même si elle est vieille.
Car un homme peut être attiré par une femme malgré son âge avancé, et parce que l’exhibition (at-Tabarrouj) peut créer de la tentation même lorsqu’une femme est vieille. Que dire alors, du cas de celle qui est jeune et belle, lorsqu’elle expose ses atours ?
Il n’y a pas de doute que son péché est plus grave, que son reproche est plus sévère et que la tentation dont elle est la cause est plus grande.
De plus, Allah
a mis comme condition pour que la vieille femme (puisse enlever son Jilbaab), qu’elle n’espère plus le mariage, et ce n’est que – et Allah
sait mieux – parce que si elle espère le mariage, elle sera poussée à se faire belle, à exhiber ses atours dans le but d’attirer les hommes, il lui fut donc interdit d’enlever ses vêtements de sortie pour la protéger, elle et les gens qui l’entourent, de la tentation.
Puis Il termina le verset en incitant les vieilles femmes à la chasteté et Il expliqua que cela était mieux pour elles que d’enlever leurs vêtements de sortie, même si elles n’exhibent pas leurs atours. On voit donc par cet exemple, le mérite de se voiler et de se couvrir avec les vêtements de sortie (le Jilbaab).
Il faut donc obligatoirement, que le Hijaab et la chasteté d’exhiber ses atours soient, à plus forte raison, mieux pour les jeunes filles et plus loin encore de la tentation.)[29]
Quatrième preuve :Allah dit :( و قرن في بيوتكن و لا تبرجن تبرج الجاهلية الأولى)
(Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas (Tabarrouj) à la manière des femmes d’avant l’Islam (al-Jaahiliyyah, le temps de l’ignorance)) [Al-Ahzaab : 33 : 33]
Ibn Kathiir dit :(
(Restez dans vos foyers) signifie : demeurez dans vos maisons et ne sortez pas sans nécessité)[30]
Le Sheikh Bin Baaz dit :(Allah
dit aux mères des croyants (les épouses du prophète
) – et toutes les femmes musulmanes sont comprises par cet ordre – de rester dans leur maison, étant donné que cela les protège et les éloigne de tout les moyens de corruption et parce que les sorties inutiles mènent à l’exhibition, tout comme elles mènent à beaucoup d’autres mauvaises choses.)[31]
Le Sheikh Ibn Kathiir dit ensuite :((Et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant l’Islam (al-Jaahiliyyah) Moujaahid a dit : «La femme sortait de sa maison et marchait devant les hommes, voilà ce que signifie l’exhibition du temps de l’ignorance».
Qataadah a dit : «Et (Cela s’applique) lorsque vous sortez de vos maisons. Elles (les femmes avant l’Islam) avaient une façon de marcher et de parler pour attirer les hommes, et Allah
leur a interdit de faire cela.»
Mouqaatil Ibn Hayyaan a dit :«At-Tabarrouj signifie : -que la femme met son Khimaar sur sa tête et ne le rabat pas correctement, de manière à faire voir ses colliers et ses boucles d’oreilles, son cou et tout ce qui paraît d’elle, cela est de l’exhibition»)[32]
Et le Sheikh Bin Baaz dit que le Tabarrouj est :
-(Le fait de laisser paraître les charmes et les atours, comme la tête, le visage, le cou, la poitrine, les bras, les jambes, ainsi que les autres atours.)[33]
D’après ce verset, on peut comprendre que ce que font les femmes d’aujourd’hui, est un autre genre de Tabarrouj auquel on donne une apparence religieuse.
C’est pourquoi c’est une forme de Bid’ah dans la religion.
Les femmes qui portent les foulards sur la tête sans se couvrir le reste du corps de façon acceptable selon la Shari’ah croient faire une chose qui les rapproche d’Allah
alors que cela ne fait que les éloigner de Sa miséricorde.
Comment une femme musulmane peut-elle croire que de porter des jeans ou des pantalons et un petit veston avec un foulard peut être désigné comme étant un Hijab!
De ne rien porter du tout est mieux certes que de mentir sur Allah
et sur sa religion!
La cinquième preuve :(و إذا سألتموهن متاعاً فاسألوهن من وراء حجاب ذلكم أطهر لقلوبكم و قلوبهن)
(Et si vous leur demandez (aux femmes du prophète) un objet quelconque, demandez-le leur derrière un rideau (Hijab) : c’est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs…) [Al-Ahzaab : 33 : 33]
L’Imam Al-Qourtoubi dit sur ce verset :(Les gens diffèrent en ce qui concerne l’objet ou la chose en question.
-Certains disent ;
les choses que l’on s’empruntent,
-d’autres disent ;
Une question sur la religion (Fatwa)
-et d’autres disent :
les pages du Qor’an.
Mais la bonne opinion est que c‘est général et que ça comprend toutes les choses que l’on peut emprunter ou demander, que ce soit des choses religieuses ou des choses de la vie.)
Et il dit aussi : (Dans ce verset, il y a la preuve qu’Allah
a permis de leur demander (aux femmes du prophète) derrière un rideau (Hijab) pour une nécessité quelconque qui se présente ou pour poser une question dans la religion.
Et toutes les femmes sont comprises par cela, selon ce qu’impliquent les bases de la Shari’ah, du fait que tout de la femme est ‘Awrah[34]; son corps et sa voix, et il n’est pas permis de se découvrir sauf pour une nécessité comme le témoignage, ou pour une maladie qui nécessite un traitement sur son corps.)[35]
Le Sheikh Bin Baaz dit :(Ce noble verset, représente une preuve textuelle claire de l’obligation de voiler les femmes des hommes et de les cacher de ceux-ci.
Allah
a clarifié dans ce verset, que le Hijab est plus pur pour les cœurs des hommes et des femmes et les éloigne de la turpitude et de ses causes.
Et Il démontra, en même temps, que le fait de se dévoiler et ne pas se couvrir correctement est impur et mauvais et que le Hijab est pureté et paix.)[36]
Il dit dans un autre endroit :(Et celui qui dit que l’ordre du Hijab se limite aux mères des croyants (les épouses du prophète ) seulement, il a contredit les nombreuses preuves qui prouvent que l’ordre est général.
Et il a contredit le verset : (c’est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs), car il n’est pas permis de dire que le Hijab est plus pur pour les cœurs des femmes du prophète et pour ceux des hommes parmi les compagnons, sans que cela implique ceux qui suivent après eux.
Il n’y a pas de doute, que ceux qui viennent après eux ont encore plus besoin d’être voilés que les mères des croyants devant les compagnons, à cause de la différence immense entre la force de leur foi et de leurs visions de la vérité et la nôtre.
Car les compagnons, hommes et femmes, ainsi que les mères des croyants sont les meilleurs êtres humains après les prophètes et la meilleure génération, comme le prophète
l’a dit lui-même dans un Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim.
Alors si le Hijab est plus pur pour leur cœur, donc ceux qui viennent après eux ont un plus grand besoin et sont plus pauvres en pureté qu’eux.)[37]
FIN DE LA PREMIERE PARTIE