. . . SUITE.Quelques obligations vis-à-vis de l’éducation de l’enfant et les moyens à même de former sa personnalité
Aussi, parmi les devoirs à l’égard de l’enfant et les méthodes à appliquer pour former sa personnalité : donner le bon exemple à suivre, avec qui il peut se guider durant sa première période de croissance intellectuelle, psychologique et morale.
Cela, stimule ses connaissances et lui permet de recevoir le savoir à travers l’imitation.
Les parents viennent au premier degré des gens les plus rapprochés de l’enfant ;
ils sont les deux éléments exemplaires pour lui. En effet, les parents sont d’une grande influence sur leur enfant sur le plan de la foi et de la religion au point même de pouvoir le dévier de la pure nature sur laquelle Allah
l’a crée et sur ce qu’il doit connaître sur l’Islam et son amour envers lui.
Ainsi, ils sont la cause de sa bonté ou de sa corruption, de sa droiture ou de sa déviation, parce que l’enfant habituellement croit au comportement et à la conduite de ses parents.
De ce fait,
si leur comportement envers lui est conforme à la charia, l’enfant s’en influence et tient à les imiter. Ceci devient, par conséquent, l’un des facteurs de la formation des notions de sa personnalité islamique.
Le poète a dit :L’enfant d’entre nous grandit.
Sur ce que son père l’a habitué
[4].En effet,
le bien est original chez le nouveau-né, le mal est adventif et sa disposition au bien est parfaite.
Le Prophète a dit : « Nul enfant n’est né que suivant l’état de la nature primordiale (l’islam). Ce sont ses parents qui le rendent juif, chrétien ou mage, tout à fait comme une chamelle met bas des chamelons avec un corps et des membres parfaits. En avez-vous jamais vu, un chamelon sans oreilles ou sans nez ? »
Ensuite, Abou Hourayra a dit : Lisez si vous voulez :﴿فِطْرَتَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا لاَ تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللَّهِ﴾ [الروم: 30].
Sens du verset :﴾…telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes, pas de changement à la création d’Allah…﴿ [Er-Roûm (Les Romains) : 30][5].
Ce hadith montre que les gens sont nés d’une nature pure et en pleine disposition au bien et à la bonté, conformément à la parfaite création d’Allah
et que
la défectuosité vient des actes de l’homme.
Donc, il est
obligatoire d’écarter de l’enfant ce qui le corrompra et ce qui désolera son caractère et sa nature, pour qu’il ne soit pas une proie à la déviation, à l’égarement et aux mauvaises mœurs.
De cela se manifeste
l’ampleur de la responsabilité des parents s’ils manquent à l’enseignement des normes de la religion et de ses préceptes à leur enfant,
faillissent à son éducation intellectuelle et spirituelle,
le livrent aux idées déviantes ou
le laissent devenir une proie à une société où se propage les croyances juives, chrétiennes ou mazdéennes et d’autres doctrines impies et égarées.
L'enfant se déviera, alors, à cause du manquement des parents à l’éducation de leur enfant et le fait qu’ils se soient détournés de sa réforme et de son orientation.
Ceci est sans doute
l’un des facteurs qui entraînent la perdition de l’enfant, la corruption de ses moralités et la dépravation de sa personnalité.
Ainsi, l’enfant grandira comme un orphelin et vivra comme un vagabond, ce qui l’induira au danger de la corruption et de la criminalité.
Et qu’Allah fasse miséricorde à celui qui a dit :L’orphelin n’est pas celui dont les parents
Ont quitté ce monde et l’ont laissé humilié
L’orphelin est, plutôt, celui qui a une mère qui l’a
Délaissé ou un père qui ne s’est pas préoccupé de lui[6]En outre, ce qui rend l’enfant plus corrompu et menace son avenir de déviation est le fait que
ses parents mènent une vie marquée par les pêchés et la dépravation et prennent la voie d’égarement et de dissolution morale.
Les parents [dans ce cas] n’ont pas cette disposition à l’éduquer et à le réformer, car ils ont, eux- mêmes, besoin de réformer leur comportement et leur conduite.
Ainsi, la déviation de leur enfant prendra de l’ampleur et il se mettra, par conséquent, à commettre davantage d’interdits et de crimes, comme l’adage le dit :
« Quand est-ce que l’ombre se redresse si le bâton est courbé ?! » Et quel excellent homme celui qui a dit :Une plante qui pousse dans un jardin verdoyant
N’est point pareille à celle poussant en un lieu vacant
Comment penser du bien, alors, des enfants
Qui ont grandi dans les bras des ignorantes
Comment espère-t-on la perfection des enfants
Qui sont allaités par des femmes déficientes[7].Ceci rend les parents responsables devant Allah
, parce qu’ils ont contribué au changement de la nature de leur enfant, de son état originel vers la déviation et l’égarement.
Leur responsabilité se confirme par le hadith du Prophète : « Vous êtes tous responsables et vous serez tous interrogés à propos de votre responsabilité. Le gouvernant est responsable de ses sujets et il sera interrogé à propos d’eux ; l’homme est responsable de sa famille et il sera interrogé à propos d’elle ; et la femme est responsable de ses enfants et de la demeure de son mari et elle en sera interrogée »[8].
Aussi,
la responsabilité exige à ce que l’enfant soit entraîné par ses parents de manière à acquérir le savoir, en lui enseignant la récitation et la mémorisation du Coran, vu que celui-ci est
le fondement de l’Islam et la référence de la religion. Aussi,
l’enfant doit être éduqué à apprendre quelques hadiths et invocations rapportés qui se disent dans les différentes occasions ;
au sommeil,
au réveil,
à l’écoute de l’appel à la prière,
au début et à la fin de chaque prise de repas,
en sortant et en entrant à la maison
[9], en éternuant,
et bien d’autres.
Egalement,
il est recommandé d’affermir la relation de l’enfant avec les notions islamiques qui vont dans le sens de la révélation comme l’expression de la sincérité Chahâda
(Il n’y a pas de divinité qui est digne d’adoration mis à part Allah) et les Beaux Noms (d’Allah ), ainsi que quelques signes de l’Islam pour qu’il s’y adapte et que son cœur s’attache à leurs sens et lui enseigner les prescriptions de l’Islam en fonction de son esprit.
Habituellement, après avoir atteint
l’âge de sept ans, les parents peuvent inculquer à l’enfant les semences de la personnalité islamique et l’adapter aux valeurs de cette personnalité, conformément à ses aptitudes et selon ce qui lui convient, à savoir l’inculcation des fondements des bonnes moralités dans l’âme de leur enfant, tels que
la piété,
la véracité,
la fraternité,
la miséricorde,
la patience,
l'altruisme
et le pardon.
Il doit être, également,
éduqué de manière à respecter les gens et à observer leurs droits, tels que
les droits des parents,
des proches consanguins,
du gouvernant,
du voisin,
de l’enseignant,
des personnes âgées et des amis, tout en lui enseignant les bienséances à observer en public, telles que
les bienséances à respecter dans les assemblées,
les discussions,
les félicitations,
les condoléances,
l’éternuement,
le bâillement
et lorsque l’on porte ses vêtements et ses chaussures.
On doit lui enseigner, aussi, les bienséances du salut,
de la demande de permission,
du fait de boire et de manger
et lorsque l’on rend visite aux malades et autres.
D’autre part, on doit le mettre en garde contre le fléau du mensonge,
des insultes,
du vol,
de l’effémination,
de l’imitation des mécréants,
de la déliquescence,
de la dissolution morale,
de la mixité dépravatrice,
de la sodomie,
de la fornication
et des dommages qui découlent de ces fléaux.
Également, on doit le mettre en garde contre le phénomène du tabagisme,
des boissons alcooliques,
de la drogue
et autres types de corruption répandus dans la société et l’avertir des conséquences des pêchés que l’on commet.
On doit lui choisir, aussi,
la bonne compagnie, pour qu’il en tire les bonnes moralités, les bienséances sublimes et les bonnes habitudes, tout en l’empêchant –
notamment à l’âge de distinction et de l’adolescence – de la mauvaise fréquentation et des mauvais amis pour lui éviter les mœurs et les habitudes corrompues.
Parmi les devoirs de l’éducation de l’enfant : être
clément et gentil avec lui et se comporter avec
souplesse et sans rudesse envers lui, notamment
de la part des parents ou ceux qui prennent leur place, tels que le grand-père ou l’oncle, parce que
la rudesse en éducation n’engendre que rudesse dans le comportement.
Dans un hadith authentifié rapporté par El-Barâ' Ibn `Âzib où il dit : J’ai vu le Prophète
portant sur son épaule El-Hassane, le fils de `Ali, et disant :
« Seigneur, je l’aime, aime-le aussi »[10].
En-Nawawi commenta ce hadith en disant : «
Le hadith prouve qu’il convient d’être doux, clément et bienveillant envers les enfants »
[11].Aussi,
l’enfant a besoin de quelque chose de concret de la part de ses parents
pour qu’il puisse sentir l’amour, la tendresse et la compassion qu’ils lui vouent.
Ces sentiments peuvent se concrétiser en
l’embrassant, en le portant, en le cajolant et en lui caressant la tête et le visage ou le prendre dans leurs bras.
Abou Hourayra a dit : El-Aqra` Ibn Hâbis, ayant vu l’Envoyé d’Allah
embrasser El-Hassane Ibn `Ali, dit :
« J’ai dix enfants et jamais je n’ai embrassé un seul d’entre eux ! »
Le Prophète le regarda, puis lui dit :
« On ne fera pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde »[12].
Il est aussi rapporté dans
un hadith authentique qu’un bédouin vint au Prophète d’Allah
et lui dit :
« Vous embrassez les enfants ! Nous ne le faisons pas ». Le Prophète dit : « Il ne m’appartient pas de mettre la miséricorde dans ton cœur après qu’Allah te l’ait ôtée »[13][14]. Ce qui confirme ce sens, c’est ce
qu’El-Boukhâri a rapporté d’après
Oussâma Ibn Zeyd qui dit :
« Le Messager d’Allah avait l’habitude de me prendre, me mettre sur l’une de ses cuisses et El-Hassane sur l’autre, puis nous embrassait et disait :
« Ô Allah ! Soit Miséricordieux envers eux, car je suis miséricordieux envers eux » »
[15].Et parmi
les aspects qui manifestent le soin, la compassion et l’amour des parents à l’égard de l’enfant :
le fait de
lui faire des compliments et le remercier pour ses bonnes actions et pour l’accomplissement de ce qui lui est demandé, et en contrepartie
l’avertir si, toutefois, il a mal agi ou a failli à accomplir son devoir.
Ensuite, lui
enseigner les bonnes habitudes et manières qui lui manquent, tout comme le Prophète
a montré cette méthode éducative dans le hadith de
`Amr Ibn Abi Salama qui a dit : j’étais (Pendant mon enfance) sous la tutelle de l’Envoyé d’Allah
.
Comme (en mangeant) je mettais la main dans le plat de tous les côtés, il m’a dit :
« Garçon, commence en disant Bismil-Lêh (Au Nom d’Allah), sers-toi de ta main droite et mange du côté qui est devant toi »[16].
D’une autre part, le traitement des enfants par leurs parents avec cet amour et affection
exige d’être équitable envers eux et ne pas donner
préférence aux garçons par rapport aux filles et léser la femelle dans son droit de protection, de considération et de bienfaisance.
Ce genre de préférence est considéré parmi les habitudes
d’El-Djâhilia (
l’ère préislamique).
Ce qui est
recommandé plutôt est de considérer
équitablement les garçons et les filles, ainsi que les garçons entre eux ; en ne faisant pas des dons aux uns sans le faire aux autres, ou les filles entre elles ; autant par l’affection, le traitement, l’amour, le don ou toutes autres considérations, vu ce qu’a dit le Prophète
à
El-Bachîr Ibn Sa`d , qui favorisa d’un cadeau l’un de ses enfants parmi d’autres :
« As-tu donné à tous tes enfants la même chose que celui-ci ? »
Il répondit négativement.
Il dit alors :
« Craignez Allah et soyez juste envers vos enfants »
[17].D’une troisième part,
le petit enfant peut se conduire d’une manière qui irritera ou embarrassera les parents, ce qui ne doit
pas les rendre durs ou violents envers lui, vu son jeune âge et ses aptitudes intellectuelles qui ne se sont pas encore développées ; mais
il doit être traité avec douceur.
En effet, il a été rapporté que le Prophète a dit dans un hadith authentique : « Allah est Doux et Il aime la douceur. Il rétribue pour la douceur ce qu’Il ne rétribue pas pour la violence »[18]
Dans un autre récit : « Quiconque est privé de la douceur est, en effet, privé de tout le bien »[19]
De ce fait, prendre en considération
la méthode de la douceur et du pardon fait de
la relation de l’enfant avec ses parents une relation d’amour qu’il ressent en lui-même et grâce à laquelle
il s’incline toujours envers eux et
écoute leurs conseils et leurs recommandations.
Par contre,
la violence exercée sur l’enfant durant son enfance
engendre la violence de son caractère à l’âge adulte, et
la rudesse subie par l’enfant dès son jeune âge fait
sa rigidité envers ses parents une fois devenu adulte.
Evidemment, cela ne veut pas dire qu’il ne faut absolument pas être sévère envers lui, mais au contraire il est permis de recourir à la sévérité, si toutefois la douceur, l’amadouement, les recommandations et les conseils ne marchent pas avec lui.
Cela se fait
en lui montrant le mécontentement, le renfrognement du visage, lui manifester l’insatisfaction de sa conduite,
élever sa voix sur lui et
s’abstenir de lui parler momentanément.
Ceux-là sont tous
des aspects de sévérité, et cela peut arriver jusqu’à même le frapper une fois il aurait atteint l’âge de dix ans, mais légèrement.
Il est rapporté dans un hadith : « Ordonner la prière à vos enfants à l’âge de sept ans, frapper-les pour elle à l’âge de dix ans et séparer les dans leur couche »[20].
Le traitement de l’enfant de cette façon a pour objectif
de le sensibiliser, lui faire sentir sa mauvaise conduite ou sa négligence et le pousser à faire ce qui lui est demandé.
Cette graduation dans l’éducation du petit concerne son enfance. Quant à l’adulte, sa réforme et son éducation diffèrent ;
si la persuasion, l’admonition et l’orientation sont inutiles avec lui,
les parents doivent recourir, alors, à son abandon, du moment qu’il persiste dans son égarement, sa déviation et sa dépravation.
En effet,
Ibn `Omar a abandonné son fils jusqu’à ce qu’il décéda, parce qu’il ne s’est pas conformé à un hadith du Prophète
que son père lui avait mentionné, dans lequel le Prophète
a interdit aux hommes d’empêcher les femmes de se rendre aux mosquées
[21].Ceci si le fils n’a pas atteint, par son égarement et sa déviation, le degré de mécréance et d’athéisme, car une fois qu’il aura dépassé, par sa déviation, ce stade, il sera obligatoire, vu le credo et la croyance, de l’abandonner, de se détourner de lui et de désavouer ses actions
jusqu'à ce qu’il se repente et accepte la vérité. Allah a dit : ﴿وَنَادَى نُوحٌ رَبَّهُ فَقَالَ رَبِّ إِنَّ ابْنِي مِنْ أَهْلِي وَإِنَّ وَعْدَكَ الْحَقُّ وَأَنْتَ أَحْكَمُ الْحَاكِمِينَ. قَالَ يَا نُوحُ إِنَّهُ لَيْسَ مِنْ أَهْلِكَ إِنَّهُ عَمَلٌ غَيْرُ صَالِحٍ فَلاَ تَسْأَلْنِ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنِّي أَعِظُكَ أَنْ تَكُونَ مِنَ الْجَاهِلِينَ﴾ [هود: 45-46].
Le sens du verset : « Et Noé invoqua son Seigneur et dit : « Ô mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges. Il dit : « Ô Noé, il n’est pas de ta famille car il a commis un acte infâme. Ne me demande pas ce dont tu n’as aucune connaissance. Je t’exhorte afin que tu ne sois pas du nombre des ignorants » [Hoûd : 45-46].
Allah a dit aussi : ﴿وَإِذِ ابْتَلَى إِبْرَاهِيمَ رَبُّهُ بِكَلِمَاتٍ فَأَتَمَّهُنَّ قَالَ إِنِّي جَاعِلُكَ لِلنَّاسِ إِمَامًا قَالَ وَمِنْ ذُرِّيَّتِي قَالَ لاَ يَنَالُ عَهْدِي الظَّالِمِينَ﴾ [البقرة: 124].
Le sens du verset : « [Et rappelle-toi] quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains commandements, et qu’il les eut accomplis, le Seigneur lui dit : « Je vais faire de toi un exemple à suivre pour les gens ». - «Et parmi ma descendance? » demanda-t-il. - « Mon engagement, dit Allah, ne s’applique pas aux injustes » [El-Baqara (La Vache) : 124].
Sachant que
l’abandon du fils par ses parents a un impact important sur son comportement et sur la réforme de sa conduite, vu l’influence qu’ils ont sur lui.
Les conséquences du manquement à l’éducation de l’enfant
Cependant, si les parents – ou les tuteurs de l’enfant –
faillent dans leur devoir envers l’enfant ou négligent son éducation, l’enfant sera, par conséquent, enlevé de leurs mains pour être donné à une autre protection qui convient à son éducation.
De ce point de vue, Ibn El-Qayyim a dit : «
Notre cheikh (i.e. Cheikh El-Islâm Ibn Taïmia) a dit :
Si l’un des parents abandonne l’éducation de l’enfant et ce dont Allah l’a commandé de faire, il est, alors,
désobéissant et ne doit avoir aucune autorité sur lui. Bien plus, tous ceux qui n’ont pas accompli leur responsabilité n’ont aucune autorité ou tutelle sur lui ; soit l’autorité est levée et remplacée par celle de quelqu’un d’autre qui accomplira ce devoir, ou charger une autre personne qui le fera avec lui parce que, ce qui est requis est l’obéissance à Allah
et Son Messager
dans la mesure du possible, et ce droit n’est pas du même genre que celui de l’héritage qui est acquis par les liens du sang, le mariage ou par allégeance, et sans tenir compte de l’héritier ; pieux soit-il ou pervers.
Cependant, ce droit est du genre de la tutelle qui exige la capacité à accomplir le devoir, le connaître également et le faire dans la mesure du possible »
[22].Conclusion : La formation des générations dépend de l’éducation des enfants et de leur bonne qualificationC’est là quelques aspects de l’éducation de l’enfant et sa bonne formation
fondée sur la croyance islamique que le meilleur des humains avait rapportée, pour que son éducation se complète suivant ses dispositions naturelles et les capacités psychologiques qu’Allah
a placées en lui, conformément à la voie d’Allah
et à l’éducation qu’Il a instituée.
Cette éducation qui a fait des principes du Saint Coran le comportement du Prophète
.
Ainsi, c’est sur
l’éducation coranique que se forment des générations éduquées, sages et sincères, qui assument leurs responsabilités, accomplissent leur devoir et oeuvrent à exploiter leur force dans le bien et la vertu et évitent le mal et l’immoralité ;
des générations qui ont conscience qu’Allah regarde ce qu’ils font, que ce soit secrètement
ou ouvertement, qui œuvrent à réaliser la paix et la stabilité et à gagner les deux bonheurs :
celui de la vie d’ici-bas et celui de l’au-delà.
Allah dit :﴿وَمَنْ يَأْتِهِ مُؤْمِنًا قَدْ عَمِلَ الصَّالِحَاتِ فَأُولَئِكَ لَهُمُ الدَّرَجَاتُ الْعُلَى. جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الأَنْهَارُ خَالِدِينَ فِيهَا وَذَلِكَ جَزَاءُ مَنْ تَزَكَّى﴾ [طه: 75-76].
Traduction du sens :﴾Et quiconque vient auprès de Lui en croyant, après avoir fait de bonnes œuvres, voilà donc ceux qui auront les plus hauts rangs, les jardins du séjour (éternel), sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Et voilà la récompense de ceux qui se purifient [de la mécréance et des péchés]﴿[Tâha : 75-76].Notre dernière invocation est qu’Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. [1] «
Tafsîr El-Qortobi » (18/195-196).
[2] Rapporté par
Mouslim dans le chapitre «
la description du paradis, de ses délices et de ses habitants » (hadith 7386), par
Ahmed (hadith 17947), du hadith de
`Iyâdh Ibn Himâr El-Moudjâchi`i .
[3] Rapporté par
Et-Tirmidhi dans le chapitre de «
l’exégèse du Coran » (hadith 3256), d’après le hadith d’`
Abd Allâh Ibn Mess`oûd .
El-Albâni l’a jugé
authentique dans «
Sahîh Et-Tirmidhi » (hadith 2988), dans «
El-Michkât » (hadith 74) (deuxième recension), dans «
Hidâyat Er-Rouwât » (70), dans «
Sahîh El-Mawârid » (38) et dans «
En-Nassîha » (34).
[4] Tiré du recueil des poèmes de
Abou El-`Alâ' El-Ma`ari dans son poème intitulé «
Qad Ikhtala El-Anâm » (
les humains se sont, certes, déstabilisés).
[5] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre des «
funérailles » (hadith 1358), par
Mouslim dans le chapitre du «
destin » (hadith 6926),
Ahmed (hadith 7928) et par
El-Beyhaqi (hadith 12499), d’après le hadith rapporté par
Abou Hourayra .
[6] Tiré du recueil de poèmes de
Ahmed Chawqi avec quelques modification dans le poème qu’il a prononcé à l’occasion d’une fête au cercle de l’Ecole Supérieur des Enseignants.
Ce poème est intitulé : «
El-`Ilm Wet-Ta`lîm Wa Wâdjib El-Mou`allim » (
Le savoir, l’enseignement et le devoir de l’enseignant).
[7] Tiré du recueil des poèmes de
Ma`roûf Er-Rassâfi avec quelques modifications.
Ce poème est intitulé : «
Et-Tarbiya Wel-Oummahâte » (
L’éducation et les mères).
[8] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre des «
jugements » (hadith 7138), par
Mouslim dans le chapitre de la «
gouvernance » (hadith 4828), par
Abou Dâwoûd dans le chapitre «
El-Kharâdj » (le tribut) (hadith 2930) et par
Et-Tirmidhi dans le chapitre du «
djihad » (hadith 1806), d’après le hadith d’
`Abd Allâh Ibn `Omar .
[9] Quant au hadith : « Lorsqu’un homme rentre chez lui, qu’il dise : Seigneur, je Te demande de m’accorder le bien de la rentrée et le bien de la sortie, Au nom d’Allah, nous sommes rentrés et au nom d’Allah nous sommes sortis. A Allah, notre Seigneur, nous nous en remettons. Puis, qu’il adresse une salutation à sa famille », [color=darkred]sa chaîne de narration est inauthentique.[/color
]
Ibn Hadjar l’a considéré, dans son œuvre «
Netê'idj El-Afkâr » (1/172), comme
Gharîb (étrange).
El-Albâni l’a considéré comme
Dha`îf (faible) dans «
Ed-Da`îfa » (hadith 5832) et «
El-Kalim Et-Tayyib » (62).
Mais il est rapporté par
Mouslim (hadith 5381) dans le chapitre des «
boissons », d’après le hadith rapporté par
Djâbir Ibn `Abd Allâh , qui a entendu le Prophète
dire :
« Quand l’homme entre dans sa maison et prononce le nom d’Allah à son entrée et au début de son repas, Satan dit à ses compagnons : « Vous n’avez dans cette maison ni un lieu où passer la nuit, ni de quoi dîner ». Et quand il entre sans prononcer le nom d’Allah, Satan leur dit : «Vous êtes arrivés au lieu où vous pouvez passer la nuit ». Quand il ne prononce pas le nom d’Allah au début de son manger, Satan leur dit : «Vous voilà arrivés au lieu où vous avez pour cette nuit le gîte et le couvert ».
[10] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre des «
vertus des Compagnons » (hadith 3749), par
Mouslim dans le chapitre des «
vertus des Compagnons » (hadith 6411), par
Et-Tirmidhi dans le chapitre des «
vertus » (hadith 4152), par
Ahmed (hadith19084) et par
El-Beyhaqi (hadith 21602), d’après le hadith d’
El-Barâ' Ibn `Âzib .
[11] Voir : «
Charh Sahîh Mouslim » d’
En-Nawawi (15/194).
[12] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre de «
la bienséance » (hadith 5997), par
Mouslim dans le chapitre des «
vertus » (hadith 6170), par
Abou Dâwoûd dans le chapitre de la «
bienséance » (hadith 5220), par
Et-Tirmidhi dans le chapitre «
le bien et le lien » (hadith 2035), par
Ahmed (hadith 7491) et par
El-Houmaydi dans son «
Mousnad » (hadith 1155), d’après le hadith rapporté par
Abou Hourayra.
[13] L’expression : «
Il ne m’appartient pas » veut dire que : «
Je ne peux mettre la miséricorde dans ton cœur après Allah te l’ai otée ». Voir «
Feth El-Bâri »
d’Ibn Hadjar (10/430).
[14] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre de «
la bienséance » (hadith 5998), d’après le hadith rapporté par
Aïcha .
[15] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre de «
la bienséance » (hadith 6003) et par
Ahmed (hadith 22491), d’après le hadith rapporté par
Oussâma Ibn Zeyd .
[16] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre des «
aliments » (hadith 5376), par
Mouslim dans le chapitre des «
boissons » (hadith 5388), par
Abou Dâwoûd dans le chapitre des «
aliments » (hadith 3779), par Et-Tirmidhi dans le chapitre des « aliments » (hadith 1976), par
Ibn Mâdjah dans le chapitre des «
aliments » (hadith 3391) et par
Ahmed (hadith 16769), d’après le hadith rapporté par
`Amr Ibn Abi Salama .
[17] Rapporté par
El-Boukhâri dans le chapitre des «
dons » (hadith 2587) et par
El-Beyhaqi dans le chapitre des «
dons » (hadith 21351), d’après le hadith rapporté par
En-Nou`mâne Ibn Bachîr .
[18] Rapporté par
Mouslim dans le chapitre «
le bien, le lien et les bienséances » (hadith 6766) et par
El-Beyhaqi dans le chapitre des «
témoignages » (hadith 21317), d’après le hadith rapporté par
Aïcha .
[19] Rapporté par
Mouslim dans le chapitre «
le bien, le lien et les bienséances » (hadith 6763), par
Abou Dâwoûd dans le chapitre de «
la bienséance » (hadith 4811), par
Ibn Mâdjah dans le chapitre de «
la bienséance » (hadith 3818) et par
Ahmed (hadith 19771), d’après le hadith rapporté par
Djarîr Ibn `Abd Allâh.
[20] Rapporté par
Abou Dâwoûd dans le chapitre de «
la prière » (hadiths 495 et 6854), par
Ed-Dâraqotni (hadith 899) et par
El-Beyhaqi (hadith 3358), d’après le hadith d’
`Abd Allâh Ibn `Amr .
Ce hadith a été authentifié par
Ibn El-Moulaqqine dans «
El-Badr El-Mounîr » (3/283) et par
El-Albâni dans «
Irwâ' El-Ghalîl » (hadith 247) et l’a
jugé Hassane (bon) dans «
Sahîh El-Djâmi` » (hadith 5868).
[21] Rapporté par
Ahmed dans son «
Mousnad » (2/36) par l’intermédiaire de Moudjâhid d’après
`Abd Allah Ibn `Omar .
Ce hadith a été jugé authentique par
El-Albâni dans «
Ghâyat El-Marâm » (hadith 234).
[22] Voir : «
Zâd El-Ma`âd » (5/475)
d’Ibn El-Qayyim.