. . . SUITE. Or, s’il est confié à l’homme de représenter la politique et l’économie extérieure du foyer comme nous l’avons décrit, il incombe à la femme la responsabilité de la gestion intérieure.
Elle doit veiller à la maison de son mari que ce soit en sa présence ou en son absence, et préserver ses biens.
Elle doit s’occuper aussi des enfants, gérer le ménage, et toute autre affaire ménagère.
Pour toutes ces raisons, elle pourra jouir du respect de la part de tous les membres du foyer,
tant qu’elle garde sa charge intérieure, sans chercher à prospecter en dehors de ses compétences, dans les affaires qui relèvent exclusivement de celles de l’homme.
…L’Islam confère à la femme la pleine liberté de se marier.
Elle détient entre les mains le choix du mari qui lui convient sans que son tuteur lui impose un prétendant.
Il ne peut la marier sans son consentement verbal et explicite dans le cas où cette dernière n’est plus vierge.
Compte tenu de son expérience des hommes, celle-ci n’est pas gênée de dire oui ou non.
Quant à la jeune fille, son silence est synonyme d’approbation au moment de sa consultation qui est impérative.
Si son père la marie très jeune (avant la puberté), elle jouit de l’alternative, dès son adolescence, d’accepter ou de refuser son mari, conformément à l’opinion de l’Islam dans le chapitre du mariage.
L’Envoyé a déclaré : «On ne peut marié la femme non vierge sans son autorisation ni la fille vierge sans son consentement ; son silence étant le signe de son consentement. »(1)
… (Concernant l’héritage), les partisans de l’égalité des sexes se focalisent sur ce point en particulier.
Ils sont parvenu par ce biais,
a égaré bon nombre de femmes musulmanes quelque peu naïves.
Ils leur embellissent l’idée que l’Islam favorise l’homme par rapport à la femme en lui concédant une meilleure part d’héritage.
Pour quelles raisons la part d’un mâle équivaut-elle à celle de deux femelles ? En réponse à cette question, je peux dire qu’effectivement l’Islam octroie au garçon l’équivalent de deux parts.
Cette préférence dans l’héritage n’implique pas que l’homme soit privilégié par rapport à la femme à tous les niveaux, comme nous allons le voir par la volonté d’Allah.
Cela n’implique pas non plus que le rang de la femme soit dénigré.
Néanmoins,
ce partage est juste et équitable.
Pour le démontrer, il suffit de se référer à certains de nos propos précédents dans lesquels nous avons mis l’accent sur les responsabilités de l’homme, relatives aux dépenses du foyer (composé de l’homme, de la femme, et des enfants) qui sont seules à sa charge, en comptant également tous les proches se trouvant dans la nécessité.
La femme n’est pas tenue de subvenir à ses propres besoins, ni à ceux de son mari, même si elle est plus riche que lui.
Avant le mariage, son entretien est du ressort de sa famille.
Est-il alors équitable de concéder à la femme entretenue la même part qu’à celui qui l’entretient ? Je suis persuadé
qu’une femme objective va se précipiter de répondre à cette question avant même les hommes en disant :
si cela devait arriver, ce ne serait pas juste.
L’équité se trouve dans la formule promulguée par la religion musulmane qui répartit des parts équitables à chacun qu’Allah soit loué, Celui à qui les faveurs reviennent !
… Il est institué à la femme musulmane tous les rituels au même titre que l’homme ;
elle prie,
elle jeûne,
s’acquitte de l’aumône avec son propre argent,
elle effectue le pèlerinage.
Elle bénéficie ainsi pour ses actes d’adorations d’
une récompense identique à celle de l’homme ; en aucun cas sa rétribution n’est moindre.
Néanmoins, il lui est prévu certains allégements du rite, compte tenu de ses indispositions occasionnelles.
Par exemple, lors de ses menstrues, elle est dispensée de la prière, sans ne devoir aucune compensation après sa période d’impureté en raison de la difficulté et de la gêne que cela peut engendrer.
"Il ne vous est imposé aucune gêne dans la religion." (1)
Elle doit également, durant cette période se dispenser de jeûner.
Cependant, elle doit récupérer ultérieurement ses jours manquant, dans un cadre plus large et dans la limite du possible, contrairement à la prière étant donné qu’il n’y a aucune difficulté à les rattraper.
Après l’accouchement, la femme a les mêmes prérogatives que durant ses menstrues.
(1)Rapporté par el Bukhârî, selon Abû Huraïra
…La femme musulmane libre jouit de toutes les libertés dans le domaine civique au même titre que l’homme.
Elle a le droit d’effectuer des transactions commerciales (achat/vente), elle reçoit des donations, et peut se permettre d’en offrir, elle peut prêter, emprunter de l’argent, et disposer de son argent à sa guise.
En définitive, elle bénéficie des mêmes prérogatives financières que l’homme.
…Nous ne disons pas, contrairement à ce que l’on peut penser, que la femme n’a pas le droit de sortir de chez elle pour exercer un métier.
Au contraire, la femme musulmane a l’initiative de travailler dans de vastes domaines professionnels.
Prétendre que l’Islam empêche la femme de travailler,
c’est porter atteinte à l’Islam et à son image. De dire également que ses possibilités de travail sont réduites, c’est encore avancer une opinion non fondée.
La femme musulmane est en mesure de participer à la vie active, sans chercher cependant à encombrer son homologue masculin, ou de se mélanger avec eux, ou encore de s’isoler avec l’un d’entre eux.
Elle peut très bien être fonctionnaire dans une école pour fille, directrice, ou secrétaire.
Elle a la possibilité d’être médecin, infirmière, secrétaire ou d’avoir n’importe quelle fonction dans un hôpital pour femme, et tout autre emploi qui lui correspond.
Que dire de la femme qui sort de chez elle sous le prétexte de devoir travailler, alors que celle-ci est dévoilée, parfumée, et qu’elle marche avec un certain déhanchement comme pour s’exposer en flânant au milieu des mâles ? L’opinion de l’Islam à son sujet, c’est qu’
elle ressemble à la femme adultère conformément au Hadith approuvé par e-Tirmidhî, et selon lequel, d’après Abû Mûsa el Ach’arî, le Prophète a dit
:
«Toute femme qui se parfume, et qui passe auprès d’un groupe d’hommes, elle est telle et telle choses, c’est-à-dire : une femme adultère. » (2)
Il semblerait que les termes «
c’est-à-dire : une femme adultère. »
proviennent d’Abû Musa el Ach’arî, en explication à «
telle et telle choses », mais Dieu seul le sait !
Cette femme est comme un plat appétissant ; son cuisinier ayant consacré pour sa préparation tous les efforts possibles.
Ensuite, il le pose au milieu de la chaussée près des marais.
Lorsque le couvercle est enlevé, celui-ci attire tous les insectes du coin alertés par l’odeur.
Les mouches qui se sont agglutinées autour, viennent choir pour certaines dans ce plat à la vue des passants écœurés du spectacle, le visage renfrogné.
À terme, il devient la pâture des chiens en bataille avec les insectes qu’ils doivent vaincre coûte que coûte.
Cet exemple correspond exactement aux femmes dévoilées et flâneuses.
La femme musulmane doit épargner son honneur d’une telle dépravation en recouvrant le voile de la pudeur sur son visage, comme le Seigneur lui enjoint. Cela vaut mieux pour elle auprès d’Allah et aux yeux de la société.
L’Islam désire à travers ces enseignements protéger le tissu familial, car son salut implique celui de la société en général, de la même façon que sa dépravation implique celle de la société.
L’Islam a extrêmement veillé à ces notions, il n’a pas négligé ce cocon, même quand il s’agit de certains rites que la femme accomplit dans les assemblées regroupant la gent masculine et féminine en un même endroit, par exemple à l’occasion du vendredi ou des deux fêtes de l’Aïd.
La religion a, en effet, veillé au bon déroulement de ces rituels.
(1)Le pèlerinage ; 78
(2)e-Tirmidhî a fait le commentaire suivant : ce Propos est authentique. Un propos identique est rapporté par Abû Huraïra, chez Abû Dawûd.
Le Messager bien guidé
a déclaré, alors qu’il alignait les rangs :
« Le meilleur rang pour les hommes c’est le premier et le pire d’entre eux est le dernier. Tandis que le meilleur rang pour les femmes c’est le dernier et le pire d’entre eux est le premier. »
Sachant pertinemment quel effet peut provoquer la femme s’étant parfumée dans le cœur des hommes, il lui a prescrit la chose suivante :
« Si la femme veut se rendre à la mosquée, elle doit se purifier de son parfum comme elle se purifie de ses souillures physiques (en ayant perdu la grande ablution). »
Ce Propos et le précédent sont considérés parmi les meilleurs exemples en matière de prévention.
…La vie de couple se termine de deux façons : 1- Par le décès de l’un des deux conjoints. Dans la mesure où cela ne dépend ni de l’un ni de l’autre, nous préférons ne pas en parler.
2- Par le divorce ; notre discours portera sur cette forme de séparation.
Le divorce est considéré aux yeux de l’Islam comme une issue à une situation envenimée installée dans le couple, faisant ainsi régner un climat de discorde et de mésentente.
Il équivaut au remède par brûlure (kaï) en vue de régler les problèmes du couple ;
la brûlure étant le dernier remède.
Les étapes faisant aboutir à cette impasse sont les suivantes :A- La morale : la morale implique le bon conseil et l’orientation, en rappelant à la femme les droits de son époux, mais aussi les siens envers lui.
Il faut concentrer le discours sur les mauvaises conséquences éventuelles dues à la négligence de ses devoirs de femme, et à la désobéissance à son mari.
B- L’isolement dans la couche : le genre d’isolement qui produit un certain malaise chez la femme, en créant un climat propice au repentir et au retour à l’ordre.
C- La punition corporelle : à condition de le faire dans le but de corriger la personne concernée et de lui faire peur,
non par vengeance en lacérant la peau ou en cassant les os.
D- La réconciliation et le dialogue : dans lequel participe un médiateur de la famille de chacune des parties.
Si aucun des procédés évoqués ne fait effet, et si chacun se sent crisper de la présence de l’autre, le cas échéant, le rôle du divorce intervient pour libérer la situation.
Il s’agit de faire cesser cette vie de couple devenue infernale et insupportable,
après avoir connu l’affection, la compassion, la paix et la sérénité.
Ces étapes antérieures au divorce, ou éventuellement venant l’empêcher, sont mises en évidence dans la Surate Les femmes, dans les deux Versets suivants plus exactement :
"Les hommes ont l’autorité sur les femmes, pour les faveurs qu’Allah confère aux uns sur les autres, et pour les dépenses provenant de leur argent. Les vertueuses, résignées, protectrices en leur absence de ce qu’Allah a préservé. Celles dont vous craignez la rébellion, faites-leur la morale, isolez-les de vos couches, et frappez-les (le cas échéant). Si celles-ci se plient, vous devez les laisser, certes Allah est Haut et Grand." (1)
"Si vous craignez la rupture entre eux, alors envoyez un médiateur de sa famille à elle et un médiateur de sa famille à lui ; s’ils désirent s’arranger, Allah va les réconcilier, certes Allah est Haut et Grand."
…Pourquoi le divorce est-t-il laissé à l’initiative de l’homme uniquement sans qu’il puisse y avoir la moindre intervention de la femme ? Sauf bien sûr, dans le cas de l’annulation de l’acte qui est une séparation où le tribunal compétent joue un certain rôle.
La femme ne prend donc pas une décision unilatérale comme il est notoire.
En réponse à cette question, nous pouvons dire :comme l’homme a à sa charge les dépenses de la dot et du ménage,
il est logique de lui accorder le droit au divorce.
En effet, il ne peut ainsi négliger en principe la vie conjugale qu’il a édifiée de sa sueur.
Il est plus entrain à maintenir la société familiale dans un climat de sérénité et de bien-être, dans la mesure du possible.
Si la répudiation était à l’initiative de sa compagne, on assisterait aux choses suivantes :
nous verrions un homme fonder un foyer qu’il aurait meublé en vue de réaliser les objectifs escomptés de cette société.
D’autre part, il y aurait une femme – diminuée mentalement – qui viendrait détruire cette entreprise et renverser les mobiliers à la moindre occasion vu qu’elle n’a pas participé aux charges au moment de sa fondation.
Elle peut aussi vouloir quitter sans scrupule cette compagnie afin d’en expérimenter une autre.
Je suis convaincu que
la femme musulmane objective approuve mes propos avant l’homme lui-même, car le comportement de certaines le confirme alors qu’elles n’ont même pas d’autorité sur le divorce ! Mais certes, Dieu seul le sait !
(1)Les femmes ; 34
…
(e-tabarruj) La position de l’Islam à l’encontre de ces pratiques païennes est évidente.
C’est une position logique et naturelle, je dirais même qu’elle est pertinente pour les personnes à la raison saine.
L’Islam est d’une fermeté intransigeante contre ces pratiques païennes ; surtout concernant le paganisme de s’isoler avec une femme étrangère.
Le Prophète a affirmé à cet effet : « Un homme ne s’isole pas avec une femme sans que Satan ne soit le troisième élément de cette rencontre.»
« Un homme ne doit pas s’isoler avec une femme sans mahram. »
Voici les paroles du Messager de l’Islam, chers musulmans !Concernant le paganisme de la parure ou de la nudité, Allah a révélé : "Et restez dans vos demeures, sans vous parer de la parure païenne de la première époque."
Il a dit aussi en s’adressant à Son Prophète et Ami Mohammed : "Ô Prophète ! Dis à tes femmes, tes filles et aux femmes musulmanes de ramener sur elle leur tunique."
Tels sont les commandements de l’Islam adressés à la femme, en commençant par les
« Mères des croyants » ; elles sont pourtant pures jusqu’au jour d’aujourd’hui, et jusqu’au jour où Allah va rétablir la terre et ramener Ses occupants.
Il commande la pudeur et la honte et prohibe la mixité ;
la pudeur est une branche de la foi.
En même temps, Il interdit vivement ces pratiques païennes qui constituent des moyens favorables à la perversion des mœurs lesquelles quand elles corrompent un peuple, le vouent à la perte et à la disparition, comme le poète le dit à travers ces vers :
Les peuples durent avec les mœurs
S’ils s’usent, les mœurs s’en vont et s’en iront …Le deuxième point sur lequel se polarisent les défenseurs de l’émancipation et de l’égalité de la femme, c’est le cas du voyage.
Pourquoi, prétendent-ils, la religion musulmane ne permet-elle pas à la femme de voyager librement à l’instar de l’homme ? Celle-ci n’a même pas le droit de se rendre seule au pèlerinage ! Quelle en est la raison ? Le plus étonnant chez ces gens-là, c’est qu’ils inversent les valeurs pour mieux duper les autres.
Ils font de la bassesse une dignité et de la dignité une bassesse, comme c’est le cas ici.
Malheureusement, si la femme musulmane est crédule,
elle se laisse abuser par ce genre de revendications.
En accusant une certaine méconnaissance de sa religion, elle se laisse bercer par les sentiments d’antan.
En réalité, l’Islam n’empêche pas à celle-ci d’effectuer un voyage dans un cadre licite. Néanmoins, il soumet cette initiative à une seule condition. Cette restriction est en fait tout à son honneur, car l’Islam prend soin de préserver sa dignité, si ses détracteurs s’en rendaient compte !
Elle doit en fait voyager en présence de son mari ou d’un proche lui étant interdit de façon permanente, à l’exemple de son père ou de son frère.
Ces derniers ne vont pas manquer au péril de leur vie de la défendre et de protéger son honneur. Ils feront écran aux loups, qui ne pourront ainsi l’atteindre si ce n’est qu’en passant sur leurs corps.
De plus, ils prendront soin d’elle en cours de route. Ils seront à son service pour des tâches qu’elle n’est pas en mesure d’accomplir seule.
Ainsi, cette restriction est-elle établie pour avilir la femme ou bien pour l’honorer ? C’est vraiment aberrant !
La femme musulmane doit bien méditer la réponse à cette question.
Le voyage en tant que tel n’est nullement défendu.
Elle a la possibilité de partir au hadj,
entreprendre un voyage d’affaires,
ou de visiter sa famille,
ses proches,
de voyager pour ses études,
et pour toute autre raison
tant que la condition initiale est respectée ; la présence du mari ou d’un mahram.
Voici donc l’opinion de l’Islam concernant le voyage pour la femme, chers musulmans !
Le Prophète a dit : « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au Jour du Jugement Dernier, de voyager durant un jour, sans la présence d’un homme faisant partie de ses proches (mahram). »
Il existe divers énoncés et plusieurs versions de ce Hadith ; toutes formulent la condition sine qua non de la présence du mari ou d’un mahram dont l'interdiction est permanente.
Cela est tout à l’honneur de la femme, si elle en avait conscience.
Allah, est certes le garant de la réussite !
…Il est courant d’entendre des voix incrédules vociférer que l’Islam a privé la femme de ses droits.
Par injustice envers elle, elle lui a, selon eux, brisé ses droits naturels.
Dans sa tyrannie, elle ne lui a pas, à leurs yeux, attribué l’égalité à l’homme, etc.
Toutes ses revendications sont reprises des écrits des ennemis de l’Islam dans leurs ouvrages traduits en arabe.
En réalité, l’auteur de telles revendications compte parmi l’une des deux catégories suivantes :
l’un est ignare et naïf. Il répète scrupuleusement des paroles récoltées de bouches en oreilles.
Il se fait ainsi l’écho des rumeurs sans savoir si celles-ci sont fondées ; sa seule vocation c’est de rapporter les racontars répandus dans le public.
Il se vante de connaître des choses qu’en fait il ignore.
Beaucoup de gens se laissent impressionner par ce genre d’individus qui n’ont aucune connaissance théologique.
Ce phénomène est tangible surtout chez les femmes intellectuelles qui n’ont pas fait des études islamiques, ou bien chez des femmes non cultivées qui succombent naïvement au discours de leurs compères.
Ces individus sont donc des égarés. Malheureusement, ils égarent par là même les personnes dupes qui ne savent pas qu’elles sont ignorantes. Les paroles suivantes conviennent tout à fait à ces gens-là :
Si tu ne sais pas que tu ne sais pas
C’est de l’ignorance ajoutée à de l’ignorance L’autre est un conspirateur dont les ambitions sont de comploter contre l’Islam et ses adeptes.
Il aspire ainsi à corrompre la religion et les mœurs en s’en prenant à la cellule familiale. Influencés par les ennemis de l’Islam, il est un parfait instrument pour mettre leur projet à exécution, dans leurs efforts acharnés en vue de mettre un terme à cette religion.
L’un et l’autre profèrent partout ce slogan néfaste dans l’espoir d’égarer le maximum de gens.
Nombreuses, en effet, sont les musulmanes ignorantes qui se laissent duper par ces manigances.
Ces malheureuses se figurent que ce cri d’alarme est à même d’assouvir leurs ambitions. Elles ont ainsi ajouté leurs voix à la leur.
La femme musulmane se laisse influencer par les slogans malsains pour sa foi, car elles se mettent à l’esprit que la religion lui porte atteinte.
Cette religion au contraire lui a rendu sa dignité, si elle s’en rendait compte !
D’ailleurs depuis quand nos femmes jouissent-elles d’un esprit de discernement pour comprendre ces choses-là ? À part celles bien sûr que le Seigneur a bien voulu épargner ! Allah est notre soutien !
La femme musulmane instruite doit donc se cultiver dans les affaires de sa religion pour connaître la position de l’Islam au sujet de la femme, et pour savoir quelle place il lui a réellement concédée
afin de ne plus se laisser berner par le premier rabâcheur.
En parallèle, elle devrait jeter un coup d’œil dans les législations non musulmanes, comme la constitution française ou autre pour constater la différence avec la nôtre.
Elle doit aussi se renseigner sur sa condition avant l’avènement de la dernière des religions.
Elle était considérée comme une vile marchandise dénuée de toute valeur et de tout respect ;
seul l’Islam lui a rendu son rang véritable.
Traduit par : Karim Zentici