Question :Il y a un péché qui est énormément commis par les gens lors du sacrifice.
Ils se photographient lorsqu’ils sacrifient en prétendant que cela est pour le souvenir alors qu’en réalité, il n’y a aucun intérêt à faire cela.
Quel est donc votre conseil ?
Qu’Allah vous rétribue par un bien !Réponse :C’est la première fois que j’entends cela, que les gens se photographient lorsqu’ils sacrifient pour le souvenir.
Quel souvenir y a-t-il dans ce sacrifice ? Tout le monde sacrifie et chacun de nous sait égorger.
Il n’y a pas de doute que
cela nous a été importé, sinon nous ne connaîtrions pas cela.
Cependant, quelle que soit la situation,
il n’est pas permis à l’homme de
prendre ces photographies pour le souvenir, car prendre
des images souvenir est interdit dans tous les cas, que ce soit à la main, avec un appareil-photo instantanée ou un appareil dont les photos ont besoin d’être développées.
Tout ceci est interdit car
conserver des images est interdit dans tous les cas, sauf en
cas de force majeure, comme la carte d’identité, les images présentes sur les billets de banque, le permis de conduire et d’autres choses dont l’homme ne peut se passer.
Quant aux photos souvenir, je vous dis de cet endroit : il est obligatoire à celui qui a des photos souvenir de
les brûler, sinon
il est dans le péché.
Surtout
ceux qui conservent la photo de leur père, ou leur oncle, présente sur la carte d’identité pour
se rappeler d’eux. Ceci est
interdit et mène à l’attachement du cœur pour ce mort, il est même possible que cela mène à
un problème de croyance.
Je dis donc : il est obligatoire à toute personne ayant
une photo souvenir de la brûler.
Quant à ce dont
on ne peut se passer, ceci
est autorisé, car Allah a dit :
وَمَا جَعَلَ عَلَيْكُمْ فِي الدِّينِ مِنْ حَرَجٍ
« Et Il ne vous a imposé aucune contrainte en religion. »
Il n’est donc
pas permis à la personne de se photographier lors du sacrifice pour garder cela
en souvenir.
Et s’il n’est pas permis de garder cela comme souvenir, la photographie
ne sert donc à rien et n’a aucun intérêt.
Fin de la réponse de
Cheikh Muhammad Ibn Salih Al OthayminTraduit et publié par