Question :


Une nonagénaire a de grandes difficultés à faire les ablutions rituelles ou Al-Ghousl (bain rituel suivant une impureté rituelle majeure), surtout quand il fait froid, car elle est paralysée et l'endroit où elle pourrait faire ses ablutions est loin.

Lui est-il permis de faire des ablutions à sec "At-Tayammom" pour chaque prière ou peut-elle accomplir toutes les prières conjointement, avec une seule ablution ?





Réponse :




Si la situation est telle qu'elle est citée dans la question, la femme doit faire de son mieux pour accomplir les ablutions, même si on doit lui apporter de l'eau à l'endroit où elle est.


Mais, si elle n'est pas capable de le faire elle-même ou avec l'aide d'autrui, il lui sera permis de faire le Tayammom, comme Allah (Exalté soit-Il) a dit:  





Quant à la purification visant à se débarrasser de l'urine et des selles, il lui suffit de faire Al-'Istidjmâr (nettoyage des parties intimes avec un matériau dur après la miction ou la défécation) pour éliminer la souillure et purifier l'endroit avec la pierre, la boue sèche ou des mouchoirs propres.


Il ne faut pas essuyer les parties intimes moins que trois fois, et si elle ne le trouve pas suffisant, il faut continuer à le faire pour s'assurer de la purification de l'endroit souillé.


Elle a le droit de regrouper les prières d'Az-Zhouhr et d'Al-`Asr, dans le temps fixé pour l'un des deux, ou celles d'Al-Maghrib et Al-`Ichâ'; puisqu'on lui applique le jugement légal concernant le malade.