Le hadith qui contient le mot « tordue » Question : Le Prophète dit dans un hadith :
« Faites de bonnes recommandations en faveur des femmes, car la femme a été créée à partir d’une côte et la partie la plus tordue de la côte est sa partie supérieure… »
Nous vous prions de nous expliquer ce hadith et notamment la phrase :
« La partie la plus tordue de la côte est sa partie supérieure . »
Réponse : Ce hadith
est authentique et rapporté par
Al-Bukhârî et Muslim dans leurs recueils de hadiths authentiques.
Selon Abû Hurayra le Prophète a dit : « Faites de bonnes recommandations en faveur des femmes, car la femme a été créée à partir d’une côte et la partie la plus tordue de la côte est sa partie supérieure. Aussi faites de bonnes recommandations en faveur des femmes. »[1] Ce hadith contient
un ordre destiné aux maris, aux pères et aux frères de faire :
de
bonnes recommandations en faveur des femmes,
de
bien se comporter envers elles,
de ne
pas les opprimer,
de leur
donner tous leurs droits et de
les diriger vers le bien.
Ceci est un devoir pour tous les hommes car le Prophète a dit :« Faites de bonnes recommandations en faveur des femmes. »
Ces hommes
ne doivent pas s’abstenir de faire leur devoir envers la femme à cause de son
mauvais comportement parfois envers eux, que ce soit
par la langue ou par les actes.
Les hommes
doivent prendre en compte que, comme l’a mentionné le Prophète
la femme a été créée à partir d’une côte et que la partie la plus tordue de celle-ci est sa partie supérieure.
Il est bien connu que la partie supérieure de la côte qui vient juste après sa racine
est tordue.
Le sens de ce hadith est qu’il est inévitable qu’il y ait dans le comportement de la femme
quelque tortuosité et imperfection, comme on le trouve
dans l’autre hadith authentique : « Je n’ai pas vu des diminuées en raison et en religion aussi capables que l’une de vous de détourner l’intelligence d’un homme déterminé. »[2]
Tel était le jugement du Prophète
qui vient d’une source sûre dans les deux recueils authentiques selon
Abû Sacîd Al-Khudrî, qu’Allah l’agrée.
La déficience en matière de raison est due, comme il est expliqué dans le même hadith, au fait que
le témoignage de deux femmes équivaut au témoignage d’un seul homme.
Quant à
la déficience en matière de religion, elle est due au fait que
la femme reste plusieurs jours et nuits sans prier en raison de la présence du sang des menstrues ou des lochies.
Elle ne commet aucun péché de ce fait, car
ceci est le décret d’Allah. La femme doit admettre cette déficience de la manière expliquée par le Prophète
même si elle a de la science et de la piété.
En effet, le Prophète
ne parle pas
sous l’effet de la passion, ses paroles ne sont que
des révélations qu’il reçoit d’Allah et qu’il transmet à la communauté par la suite.
Allah le Tout-Puissant dit à ce propos : « Par l’étoile à son déclin ! Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur, et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée. »[3]. [1] Rapporté par
Al-Bukhârî dans
le chapitre des récits des prophètes (n°3331).
[2] Rapporté par
Al-Bukhârî dans
le chapitre des menstrues (n°304) et
Muslim dans
le livre de la croyance (n°80).
[3] L’Étoile, v. 1-4. Fatwa de
Cheikh Ben Baz Recueil de Fatwas et d’Articles Divers, volume 5, pages 300 et 301.