Accroché des photos de sportifs Question : « Notre professeur est un homme bon, qui aime le bien. Mais, il accroche des photos de sportifs se trouvant dans les journaux. De plus, il permet aux étudiants de rentrer avec leurs caméras lors des rencontres scolaires. Et si nous lui parlons à ce sujet, il dit que Ach-Chaykh Al-’Outhaymine n’a pas interdit cela. Nous espérons un conseil de votre part à ce sujet, qu’Allah nous pardonne ainsi qu’à vous. » Réponse : « Bien. J’espère le conseiller par rapport au fait de s’accrocher à ma parole, car, je suis un homme, je me trompe comme je peux avoir raison. Mais, tous ceux qui veulent quelque chose, ou qui aspirent à faire quelque chose, il me l’attribue (
c’est à dire que quand ils veulent faire quelque chose, ils disent que le Chaykh est d’avis que c’est permis…)
Alors que moi,
je n’encourage pas à accrocher les photos de sportifs, que ce soit dans les écoles ou ailleurs !
Et
je n’encourage pas non plus à ce que la personne les mette dans un album.
Car, certaines personne prennent des photos de ces sportifs et les collectionnent dans une enveloppe.
Ensuite, certes, ces sportifs desquels il conserve les photos ou les accroche par vénération pour eux, qui sont ils ? Il se peut que ce soit des
non musulmans.
Ainsi, il y aura dans
le cœur de la personne de l’amour et de la vénération pour
cet homme mécréant despote.
Et c’est un
danger pour la personne.
Celui qui aime un ennemi d’Allah, alors,
son cœur accuse un manque pour l’amour d’Allah.
C’est pour cela que Ibnou l-Quaiym a dit dans ses « Nouniyate » :« Tu aimes les ennemis de L’aimé, et tu prétends L’aimer ? Cela ne t’est pas possible ! »
Qu’il aime les ennemis d’Allah, ensuite, qu’il dise qu’il aime Allah,
cela n’est pas possible ! Même les enfants quand il se disputent.
Si l’un d’entre eux se dispute avec un deuxième, que se disent-ils les uns aux autres ? « Tu es avec moi ou avec lui ?
Si tu es ami avec mon ennemi, tu es mon ennemi ! »
Quoi qu’il en soit,
je n’ai pas dit qu’il était permis d’accrocher des photos de sportifs, plutôt, je vois que
cela n’est pas permis et que la personne doit s’écarter de cela.
Quant
aux images photographiques spontanée, alors, je suis d’avis qu’elle ne sont
pas concernées par les représentations qu’a interdites le Messager
, car la personne n’a rien fait dessus :
il n’a pas tracé l’œil, ni le nez, ni la lèvre. Mais,
il doit regarder le but dans lequel il l’a prise, car il se peut que cela soit dans
un but mauvais et incorrect : pour la conserver comme souvenir ; ou il se peut que cela soit la photo d’un bel imberbe par exemple, ou ce qui y ressemble, et qu’il la garde pour
qu’à chaque fois qu’il veuille en jouir, il aille la regarder.
L’essentiel, c’est que
je suis d’avis que la conservation de photos est interdite (HARAM) sauf en cas
de nécessité.
Si c’est pas nécessité,
il n’y a pas de mal : par exemple, la nature ou pour le permis et ce qui y ressemble.
Quant à
la photographie proprement dite, c’est une autre chose, en dehors du fait de la conserver.
Je connais certains de nos frères ici, et parmi ceux qui écoutent (les k7, etc...),
si une parole m’est attribué, il la renie. Ils auraient mieux fait de
m’appeler pour s’assurer si cela
est vrai ou pas, car, certaines personnes peuvent
comprendre de mes paroles ce que je ne veux pas dire. Et il se peut que je sois interrogé sur une chose, et que la réponse soit comprise différemment de ma réponse, et d’autres choses du même genre.
Quoi qu’il en soit, il faut,
si tu entends une chose sur quelqu’un que tu renies, que
tu l’appelles avant de lui attribuer ce que tu as entendu. »
Source : Tiré de la cassette
« Mawouqifou l-mouslimi min al-fitan » de
Ach-Chaykh Al-’Outhaymine