. . . SUITE.Parmi les moyens de se protéger de la mixité,
son interdiction lors de la prière. Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم dit : « La meilleure rangée des hommes [au cours de la prière] est la première, et la pire est la dernière; mais pour les femmes, la dernière rangée est la meilleure, tandis que la pire est la première »[17].
Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم a, ainsi, exhorté
les femmes à s’éloigner des hommes, et a considéré
le dernier rang des femmes comme étant le meilleur.
Tout ceci prouve que
l’Islam incite à l’éloignement des femmes des hommes.
On disait aussi aux femmes à cette occasion : « Ne relevez pas vos têtes [de la prosternation] avant que les hommes ne se stabilisent en position assise »[18].
Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم mis en garde contre
les dangers de la mixité illicite, et
des conséquences dépravantes entraînées par la séduction des femmes. Il attribue cette tentation au fait que
la femme sorte de chez elle.
Il dit صلّى الله عليه وسلّم: « Je vous quitte en ne voyant pas de risque de perversion plus dangereux pour les hommes que celui dû à la séduction des femmes »[19].
Il dit aussi صلّى الله عليه وسلّم: « Prenez garde des risques de perversion engendrés par les délices de ce monde d’ici-bas, et prenez garde à ceux engendrés par la séduction des femmes, et sachez que la première perversion ayant frappé les premiers juifs était due aux femmes »[20]. Dans un autre hadith, le Prophète صلّى الله عليه وسلّم prévient : « Prenez garde de vous introduire dans les endroits où se trouvent des femmes ». Un Compagnon parmi les Ansars[21] lui demanda alors : « Qu’en est-il du Hamw[22] ? ». Il répondit : « Le Hamw est la mort elle-même ! »[23].Il est possible aussi d’évoquer dans ce contexte l’interprétation d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما du verset suivant :﴿يَعْلَمُ خَائِنَةَ الأَعْيُنِ وَمَا تُخْفِي الصُّدُورُ﴾ [غافر: 19].
Traduction du sens du verset :﴾Il (Allah) connaît la trahison des yeux, tout comme ce que les poitrines cachent﴿ [Ghâfir (Le Pardonneur) : 19].
Ibn `Abbâs رضي الله عنهما l’a expliqué en disant : « Il s’agit ici des individus qui, se trouvant en public, font mine devant les gens de ne pas regarder les femmes passantes, mais dès que l’on ne fait pas attention à eux, ils les regardent. Si, toutefois, ils craignent d’être remarqués, ils gardent leurs regards détournés.
Mais Allah sait qu’en leurs cœurs, ils souhaiteraient même observer leurs parties intimes ! »[24]. Et si Allah عزّ وجلّ décrit comme trahison ce que les yeux perçoivent à la volée des femmes que l’on n’a pas le droit de regarder, même étant chez elles avec leurs Mahârims, que dire alors de ce qui se produit dans ces endroits où règne la mixité illicite, qui entraîne des calamités ?Il est un fait notoire que
la dépravation des mœurs et la dérive des comportements qui livrent les gens à leurs mauvaises passions
entraînent le déclin de la nation et son affaiblissement, ainsi que l’a exprimé le poète en disant :
Les nations de bonnes mœurs fleurissent
Si leurs mœurs sont corrompues, elles périssent
En récapitulant, nous disons que l’
on ne peut demander à quiconque allant à son travail pour gagner son pain
de retourner chez lui, même si l’endroit où il travaille est mixte et que des risques de séduction existent !
Ce qui lui est plutôt demandé, c’est
de prendre toutes les mesures à même de
repousser ces risques et de les
amenuiser. Ainsi, il doit
détourner son regard des choses illicites,
éviter de parler aux femmes et
éviter autant que possible le contact avec elles
[25].Mais on demande plutôt cela à la femme, puisqu’
elle enfreint la situation normale que lui dicte la religion d’observer, qui est de
rester chez elle.
Elle l’enfreint aussi
si elle dévoile ses atours et ne se voile pas comme le lui prescrit la religion. C’est cet état de tentation qui
nuit aux hommes, à la nation et à la religion. L’homme peut fréquenter donc ces endroits sous ces conditions qui lui font
préserver sa foi autant que possible. Il lui est, en effet
obligatoire de subvenir aux besoins de sa famille et de ses enfants. Cette responsabilité
lui pèse sur les épaules sans discontinuité; cette
obligation de subvenir à ses propres besoins, et le cas échéant, aux besoins d’autrui est permanente,
contrairement à la femme dont
les besoins sont pris en charge[26].En outre, nous devons souligner que la femme voulant
sortir pour acquérir un savoir religieux dont elle aurait besoin afin de se préserver de l’enfer
sans pouvoir l’acquérir d’autre façon que de sortir,
ne se trouve aucunement en état de transgression. Allah عزّ وجلّ dit :﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَارًا﴾ [التحريم: 6].
Traduction du sens du verset :﴾Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu﴿ [Et-Tahrîm (L’Interdiction) : 6].
Or,
la préservation de l’enfer s’opère grâce à la foi et aux bonnes œuvres. Tout ceci ne peut être réalisé qu’en passant par
l’acquisition du savoir religieux, ce qui fait de cet acte - le fait de sortir dans ce cas - un acte dont
les fruits sont grands.
Or, la règle stipule que : « Ce dont dépend la complétude de l’obligation est obligatoire ».
D’autre part,
s’il est permis à la femme de sortir pour gagner son pain et préserver sa santé physique et celle de ses enfants dans
le cas où personne ne subsisterait à ses besoins, il lui est alors
permis davantage qu’elle sorte
pour préserver sa foi, en n’oubliant pas toutefois que ceci doit être effectué
sous les conditions prescrites par la religion, les conditions qui permettent
d’éviter la tentation.
Récapitulatif :Tout homme doit fournir tous les efforts possibles pour trouver un métier et un endroit de travail où
les risques de séduction par les femmes n’existent pas ou sont mineurs, car la règle dicte que :
« L’empêchement des méfaits passe avant l’obtention des bienfaits ».
Mais,
s’il n’arrive pas à obtenir un travail avec ces conditions - c’est généralement le cas le plus probable actuellement - il lui est
permis de travailler là où il le peut afin d’obtenir son gagne-pain et celui de sa famille.
La présence des femmes dans son lieu de travail
n’est pas une raison pour le quitter.
Il ne se trouvera
pas en état de transgression et cela ne doit
pas lui faire délaisser son travail tant qu’il
condamne cet état de choses, ne serait-ce du minimum qu’il peut et tant qu’
il fait tout pour se préserver des pêchés.
Par ce comportement,
il n’admet pas la transgression à Allah عزّ وجلّ découlant de
la mixité.Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم dit dans ce sens : « Si certaines gens transgressent les recommandations d’Allah, toute personne y assistant, mais en éprouvant de l’aversion sera pareille à une personne qui n’y assiste pas. Par contre, quiconque parmi les personnes n’y assistant pas, mais l’agréant, sera pareil à celles qui l’assistent »[27].
Pareillement,
tout cas de mixité, grandement nécessaire, où la femme serait présente en observant
les conditions prescrites par la religion, comme ceux existant aux lieux d’adoration et de prière, comme les cas observés lors du hadj et de la `Omra
[28] ne pourrait être considéré comme interdit, en raison de
la nécessité et du caractère obligatoire [de ces rites].
D’autre part,
les risques néfastes sont minimes par rapport à l’importance de la réalisation de ces rites.
Or, la règle énonce le fait que :« L’accomplissement des recommandations prime- en son essence - sur l’obligation d’éviter les interdits ».
Ceci est établi dans les règles générales.
Par opposition,
toute femme qui sortirait à l’encontre de ce qui lui est prescrit originellement pour
aboutir aux portes qui s’ouvrent sur la dépravation, sans nécessité religieuse et sans observer les conditions permettant ceci, à savoir l’obligation de sortir voilée et d’éviter les comportements honteux, a les meilleures chances
pour récolter les défaveurs d’Allah عزّ وجلّ.Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu’Allah, le Seigneur des Mondes, soit loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.Alger, 28 Cha`ban 1428H
Correspondant au: 10 Septembre 2007 [1] Mahârims (pluriel), Mahram (singulier) : ce sont les hommes avec qui la femme
ne peut jamais se marier tels que le père, le fils, le frère…etc.
Note du traducteur.[2] Ces trois cas de la mixité sont cités dans le recueil des fatwas de
cheikh Mouhammad Ibn Ibrâhîm Âl Ech-Chaykh (10/35-44).
[3] Rapporté par
El-Boukhâri, chapitre du
« Mariage », à propos de la sortie des femmes pour leurs besoins (hadith 5237),
Mouslim, chapitre du
« Salut », à propos de l’autorisation aux femmes de sortir en cas de besoin (hadith 2170),
Ahmad (hadith 24290) et
El-Bayhaqi dans
Es-Sounane El-Koubra (hadith 13793), par l’intermédiaire de
`Â'icha رضي الله عنها.
[4] Voir : Tafsîr
Ibn Kathîr (1/491).
[5] Ce hadith est rapporté par
El-Boukhâri, chapitre des
« Jugements », à propos du verset suivant :
﴿أَطِيعُوا اللَّهَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ وَأُولِي الأَمْرِ مِنْكُمْ ﴾ ]النساء: 59 [.
Le sens du verset : ﴾Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement﴿ [En-Nissâ' (Les Femmes) : 59]
(hadith 7138) et
Mouslim, chapitre de
« La gouvernance », à propos du gouvernant juste et des punitions réservées à celui qui est injuste (hadith 1829),
Abou Dâwoûd, chapitre de
« La Djizya (tribut) et de la gouvernance », chapitre du
« Devoir du gouvernant envers les gouvernés » (hadith 2928) et
Et-Tirmidhi, chapitre du
« Djihad », chapitre du
« Gouvernant » (hadith 1705), d’après
`Abd Allâh Ibn `Omar رضي الله عنهما.
[6] Les Ansars : sont les Compagnons de Médine qui ont
accueilli, supporté et aidé le Prophète صلّى الله عليه وسلّم et les autres Compagnons qui l’ont rejoint.
Note du traducteur.[7] Le Hamw : C’est-à-dire
les proches du mari qui sont considérés comme
étrangers par rapport à la femme.
Note du traducteur.[8] Rapporté par
El-Boukhâri, chapitre du
« Mariage », du fait qu’un homme ne peut être seul avec une femme non accompagnée d’un de ses Mahârims (hadith 5232),
Mouslim, chapitre du
« Salut », à propos de la prohibition d’être seul avec une femme ou de s’introduire dans l’endroit où elle se trouve (hadith 2172),
Et-Tirmidhi, chapitre de
« L’allaitement », à propos de l’interdiction de s’introduire dans les lieux où se trouvent des femmes dont les Mahârims sont absents (hadith 1171) et
Ahmad (hadith 17347), d’après
`Ouqba Ibn `Âmir رضي الله عنه.
[9] Le cheikh
`Abd Allâh Ibn Djibrîne رحمه الله fût questionné au sujet des études des femmes dans un cadre mixte.
Il répondit : « Je vous conseille de vous accrocher à la religion, et de vous vêtir du voile ordonné par la religion, de vous appliquer à dissimuler vos attraits. Vous devez éviter de vous mêler aux hommes et de les fréquenter, éviter tout ce qui entraîne la dépravation et à la perversité. Je vous conseille également de vous appliquer à obéir à votre mère et de tout faire pour lui plaire et obtenir son agrément et de continuer vos études entre autres si vous êtes sûre de pouvoir éviter la dérive. S’il vous est nécessaire de rejoindre des lieux d’étude mixtes, sachez qu’il est alors obligatoire à chaque fille de se tenir éloignée des jeunes garçons, tout en dissimulant ses attraits autant que possible. Et c’est Allah l’Omniscient ». (Extrait du site officiel du cheikh
`Abd Allâh Ibn `Abd Er-Rahmâne Ibn Djibrîne (Fatwa 12636)).
[10] La question suivante fut posée à cheikh
Ibn Bâz رحمه الله:
« Est-il permis au musulman de s’introduire dans un centre commercial sachant qu’il y a des femmes non voilées et que la mixité non autorisée par Allah y règne? » Sa réponse fut : « On ne doit pas s’introduire dans ce marché, sauf si c’est pour interdire les mauvais agissements et ordonner la vertu aux gens, ou encore en cas d’extrême nécessité. Tout ceci en détournant son regard de ce qu’il n’est pas permis de voir, et en s’éloignant de tout comportement menant à la dépravation. Par ce comportement, la personne préserve son honneur et s’éloigne des voies du mal ». (Voir : Madjmou` Fatâwa
Ibn Bâz, chapitre de
« La prédication » (2/227-228)). Voir aussi : Fatâwa El-Mar'a El-Mouslima recueillies par
Ibn `Abd El-Maqsoûd (2/574), édition Adhwa' Es-Salaf, Dâr Ibn Hazm).
On posa à cheikh Ibn `Outhaymîne la question suivante : « Nous avons, chez nous en Égypte, un état de mixité très intense au niveau des universités entre les étudiants et les étudiantes. Or, nous voulons, par le biais de ces études, servir l’Islam et les musulmans dans notre pays et ne pas laisser ces branches importantes, comme la médecine et l’architecture, basculer entre les mains de ceux qui ne sont pas musulmans, ce qui leur permettraient de contrôler les affaires des musulmans.
Que devons-nous faire ? » Il répondit alors : « La mixité entre les deux sexes constitue une véritable tentation, évitez-là et condamnez-là autant que possible. Demandons à Allah عزّ وجلّ de nous préserver tous ». (Source : lettre manuscrite du cheikh
Ibn `Outhaymîne datant de 4/04 de l’an 1406 de l’hégire, tirée de Madjmou` Fatâwa
Ech-Chaykh Mouhammad Sâlih El-`Outhaymîne (2/896).
Voir : Fatâwa El-Mar’a El-Mouslima recueillies par
Ibn `Abd El-Maqsoûd (2/572), édition Adhwa' Es-Salaf, Dâr Ibn Hazm).
En réponse à une question relative au comportement à adopter vis-à-vis des femmes au travail, le cheikh
`Abd Allâh Ibn `Abd Er-Rahmâne Ibn Djibrîne رحمه الله répondit :
« Nous te conseillons de délaisser les postes de travail où les hommes se mêlent aux femmes, surtout si celles-ci ne sont pas voilées. Si malgré tout tu te trouves contraint de travailler ainsi, tu dois alors les inciter à se voiler et dissimuler leurs atours. Tu ne dois pas leur adresser la parole sauf en cas de nécessité. Tu ne dois pas le faire d’une voix langoureuse et aguichante. Tu ne dois pas te trouver seul en un endroit avec l’une d’elles, et tu ne dois te trouver là où elles se trouvent qu’en cas de nécessité à condition que l’endroit ne soit pas clos et qu’il y’ait d’autres hommes et d’autres femmes que vous. Tu dois aussi conseiller les femmes de s’éloigner des endroits où se trouvent les hommes pour prévenir les risques de séduction et de dépravation ». (Source : site officiel du cheikh
`Abd Allâh Ibn `Abd Er-Rahmâne Ibn Djibrîne رحمه الله (Fatwa 12627)).
[11] La réponse du cheikh Sâlih El-Fawzâne - حفظه الله - à la question suivante : « Quel est le jugement à propos des dialogues qui se tiennent entre les couturiers et les marchands de vêtements avec leurs clientes ?
Nous souhaiterions de votre part une orientation éclairée, destinée particulièrement aux femmes ». Sa réponse fut : « Les dialogues entre les commerçants et leurs clientes qui se tiennent au strict minimum sans qu’il n’y ait de geste, parole ou sentiment de séduction, sont permis. Les (premières) femmes dialoguaient avec les hommes en cas de besoin lorsque tout risque de dépravation était éloigné. Mais si ces dialogues sont accompagnés de rires, amusements et de voix langoureuses, alors ils ne sont pas permis, car Allah dit :﴿فَلاَ تَخْضَعْنَ بِالْقَوْلِ فَيَطْمَعَ الَّذِي فِي قَلْبِهِ مَرَضٌ وَقُلْنَ قَوْلاً مَعْرُوفًا﴾ [الأحزاب: 32].
Traduction du sens du verset :﴾Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l’hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent﴿ [El-Ahzâb (Les Coalisés) : 32].
Le langage décent correspond à ce que le commun des gens conçoit comme étant décent, et on doit se suffire du minimum de mots, et tout ce qui viendrait en plus, comme les rires, les amusements, les voix aguichantes et les choses semblables, ou encore le fait que la femme se découvre le visage devant le commerçant, ses bras ou ses mains, tout ceci est condamné et illicite, et c’est ainsi que la dépravation advient.Toute femme musulmane craignant Allah doit suivre Ses recommandations et éviter Ses interdits. Elle doit éviter de s’adresser aux hommes de façon à les intéresser ou à les séduire. Si elle a besoin d’aller à un magasin ou à un endroit où se trouvent des hommes, elle doit s’y rendre tout en se tenant à la pudeur, à la tenue décente. Elle doit observer les bonnes manières recommandées par l’Islam. Si elle s’adresse aux hommes, qu’elle le fasse en utilisant des propos décents, loin de toute tentation ou ambiguïté ». (Source : Mountaqa Mine Fatâwâ
Ech-Chaykh Sâlih Ibn Fawzâne (3/156-157)).
[12] Voir : Rawdhat El-Mouhibbîne d’
Ibn El-Qayyim (92).
[13] Rapporté par
El-Boukhâri, chapitre des
« Conditions » (5/312), à propos de ce qui est permis dans la religion musulmane en ce qui concerne les conditions, les jugements et l’allégeance (hadiths 2711/2712), d’après
Marwâne et
El-Miswâr Ibn Makhrama رضي الله عنهما.
[14] Rapporté par
El-Boukhâri, chapitre des
« Expéditions » (7/431), du hadith relatif à la grande calomnie (hadith 4141) et
Mouslim, chapitre du
« Repentir » (17/102), concernant le hadith de la grande calomnie et à l’acceptation du repentir des calomniateurs (hadith 2770), d’après
`Â'icha رضي الله عنها.
[15] Voir : Madjmoû` El-Fatâwa d’
Ibn Taymiya (23/186-187).
[16] Rapporté par
El-Boukhâri, chapitre des
« Funérailles », à propos de la participation des femmes aux cortèges funèbres (hadith 1278),
Mouslim, chapitre des
« Funérailles », concernant l’interdiction aux femmes de suivre les cortèges funèbres (hadith 938) et
Ahmad (hadith 20797) d’après
Oum `Atiyya رضي الله عنها.
[17] Rapporté par
Mouslim, chapitre de
« La prière », à propos de l’alignement des rangs de la prière, de l’application à les dresser et de la faveur des premiers rangs dans l’ordre (hadith 440),
Abou Dâwoûd, chapitre de
« La prière », à propos des rangs des femmes et de l’aversion à délaisser le premier rang (hadith 687),
Et-Tirmidhi, chapitre de
« La prière », concernant les faveurs accordées au premier rang (hadith 224),
En-Nassâ'i, chapitre de
« La gouvernance », à propos des meilleurs rangs des femmes et des pires rangs des hommes (hadith 228),
Ibn Mâdjah, chapitre de
« L’accomplissement de la prière », à propos des rangs des femmes (hadith 1053) et
Ahmad (hadith 7565), par l’intermédiaire
d’Abou Hourayra رضي الله عنه.
[18] Rapporté par
El-Boukhâri, chapitre de
« La prière », à propos des vêtements étroits [en prière] (hadith 362),
Mouslim, chapitre de
« La prière », de l’interdiction aux femmes priant derrière les hommes de se relever avant eux (hadith 987),
Abou Dâwoûd, chapitre de
« La prière », à propos des habits noués autour du cou en prière (hadith 630),
En-Nassâ'i, chapitre de la
« Qibla », à propos de la prière en étant vêtu d’un simple pagne (hadith 766) et
Ahmad (hadith 15134), par l’intermédiaire de
Sahl Ibn Sa`d رضي الله عنهما.
[19] Rapporté par
El-Boukhâri, chapitre du
« Mariage », du mal porté par certaines femmes dont il faut prendre garde (hadith 5096),
Mouslim, chapitre de
« L’adoucissement des cœurs », du fait que les pauvres forment la masse majoritaire des gens destinés au paradis, tandis que la majorité des gens de l’enfer sont des femmes (hadith 2740),
Et-Tirmidhi, chapitre des
« Bienséances », à propos des avertissements contre les dangers de la séduction des femmes (hadith 2780),
Ibn Mâdjah, chapitre des
« Épreuves », concernant les dangers de la séduction des femmes (hadith 3989) et
Ahmad (hadith 21746), par l’intermédiaire
d’Oussâma Ibn Zayd رضي الله عنهما.
[20] Rapporté par
Mouslim, chapitre de
« L’évocation et l’invocation », du fait que les pauvres forment la masse majoritaire des gens destinés au Paradis, tandis que la majorité des gens de l’enfer sont des femmes (hadith 2442),
Et-Tirmidhi, chapitre des
« Épreuves » (hadith 2191),
Ibn Mâdjah, chapitre des
« Épreuves », à propos des dangers de la séduction des femmes (hadith 4000),
Ibn Hibbâne (hadith 3221),
Ahmad (hadith 10785) et
El-Bayhaqi (hadith 6746), par l’intermédiaire
d’Abou Sa`îd El-Khoudri رضي الله عنه.
[21] Voir : note 1, page 199.
[22] Voir : note 2, page 199.
[23] Voir : note 3, page 199.
[24] Rapporté par
Ibn Abi Chayba dans
El-Moussannaf (hadith 13246). Il est rapporté par
Sa`îd Ibn Mansoûr,
Ibn El-Moundhir et
Ibn Abi Hâtim, comme l’a indiqué
El-Djalâl El-Souyoûti dans
Ed-Dour El-Manthoûr (7/282) et cité par
Ibn Kathîr dans
Tafsîr Ibn Kathîr (7/123).
[25] Questionné sur le fait d’étudier dans des écoles mixtes, le cheikh Ibn `Outhaymîne رحمه الله répondit : « Quelque soit la situation, tu dois - ô frère - chercher un établissement n’étant pas dans telle situation. Mais si, malgré tout tu n’y parviens pas et que tu as besoin de ces études, étudies-y et fais tout ce qui est dans ton possible pour éviter les risques de séduction et de dépravation, en détournant ton regard de l’illicite et en évitant de prononcer ce qui n’est pas permis. Ne t’adresse pas aux femmes et évite de les croiser » (Source : site officiel de
cheikh Ibn `Outhaymîne, rubrique des fatwas, série des fatwas écrites
Noûr `Ala Ed-Darb, chapitre du savoir).
[26] En réponse à une question relative au jugement de l’enseignement et des études dans un milieu mixte, le cheikh `Abd Allâh Ibn `Abd Er-Rahmâne Ibn Djibrîne رحمه الله répondit : « Il n’est pas permis aux femmes d’étudier ou d’enseigner dans une école où elles se mêlent aux hommes, car ceci risque d’entraîner la séduction. Quant aux hommes [enseignants] et aux étudiants, ceci leur est permis à condition de s’appliquer à détourner leurs regards de l’illicite, et à éviter de contacter les femmes dévoilées ou de les approcher. Et c’est Allah Le plus Savant ». (Source : site officiel du
cheikh `Abd Allâh Ibn `Abd Rr-Rahmâne Ibn Djibrîne رحمه الله (Fatwa 11661)).
Dans une autre fatwa, il dit : « Ceci n’est pas permis dans le cas où il est possible de l’abandonner ; il est alors obligatoire de séparer les deux sexes dans toutes les classes d’étudiants, en raison du risque de séduction entraîné par la mixité. Mais si l’on ne trouve que ces écoles, on doit éviter les regards et les contacts mixtes qui peuvent entraîner la séduction. Et c’est Allah Le plus Savant ». (Source : site officiel du
cheikh `Abd Allâh Ibn `Abd Er-Rahmâne Ibn Djibrîne رحمه الله (Fatwa 11754)).
[27] Rapporté par
Abou Dâwoûd, chapitre des
« Batailles », à propos des recommandations et des interdictions (hadith 4345),
Et-Tabarâni dans
El-Mou`djam El-Kabîr (hadith 345), par l’intermédiaire de
`Ours Ibn Oumayra El-Kindi رضي الله عنه. Ce hadith est
jugé Hassane (
bon) par le
cheikh El-Albâni dans
Sahîh El-Djâmi` (hadith 702) et dans
Sahîh Abi Dâwoûd (hadith 4345).
[28] Voir : Madjmou` Fatâwas
Ech-Chaykh Mouhammad Ibn Ibrâhîm (10/44).